Au Mali tout le monde souhaite une meilleure redistribution de la justice. Tout le monde souhaite une justice équitable et impartiale. Mais chaque fois que les juges décident de dire le droit ou de rendre la justice; des jeunes se constituent en despotes et anarchistes pour empêcher cette même justice de travailler dans les règles de l’art. Peut-on avoir une justice équitable dans un pays quand la rue empêche les juges de rendre justice ? La rue peut-elle être un tribunal dans un État démocratique? Y-A-T-IL des lobbies au-dessus de la loi au Mali ?
La rue est devenue un tribunal populaire. Chaque fois qu’un citoyen est convoqué et qui a les moyens ou des supporters, la rue s’approprie de son cas pour empêcher justice de rendre justice.
Le droit de la libre expression est un droit fondamental en démocratie. Cependant, aucun texte ne donne le droit ou le luxe à un citoyen(ne) d’insulter grossièrement le Président de la République. On peut critiquer, s’opposer au régime, mais aller jusqu’à insulter grossièrement le Président de la République ou des hommes politiques, c’est de l’absurdité et met à nu que la personne n’est pas bien éduquée.
Ceux qui supportent les activistes qui insultent grossièrement mères et pères des dirigeants de ce pays ou des cadres qui ont tout donné à ce pays, est-ce qu’ils accepteront qu’on insulte aussi grossièrement leurs mères et pères ? Comment on peut aller soutenir quelqu’un qui a insulté publiquement et grossièrement sur les réseaux sociaux le Président de la République ?
Merci au Procureur qui a procédé à l’arrestation de l’activiste qui a insulté le Président de la République. Mais pour une justice équitable, il doit aussi procéder à l’arrestation d’Abdoul Niang, de Bouba Fané et autres, qui insultent grossièrement et publiquement sur les réseaux sociaux, mères et pères des Maliens opposés au pouvoir. Hier tout près, Abdoul Niang, le vaurien de sa génération, a insulté grossièrement l’honorable Soumaila Cissé, c’est inacceptable et inadmissible dans la République. Le procureur doit agir !
Suivez mon regard !
BREHIMA Mamadou KONÉ
Source : Le Péon