Le Premier ministre de transition malien, Choguel Kokalla Maïga, a dénoncé le “terrorisme politique, diplomatique et médiatique” mené contre son pays, avant de marteler que Bamako tient à sa ”dignité” et n’acceptera pas qu’on le ”piétine” ou le ”méprise”.
”Nous sommes reconnaissants des efforts consentis par nos partenaires dans notre pays. Le peuple malien n’est pas ingrat. Cependant, nous n’acceptons pas qu’on nous piétine, qu’on nous méprise. Notre dignité n’est pas négociable”, a notamment dit M. Maïga, dans un discours prononcé lors du lancement du Festival panafricain de la cotonnade (Fepac), samedi à Kita, dans le sud-ouest du pays.
Les dirigeants actuels du Mali savent ce qui est bon pour leur pays vis-à-vis duquel ils exigent le respect par tous, a indiqué M. Maïga. ”C’est seulement à ce prix que la coopération peut se poursuivre en préservant surtout les intérêts et en respectant notre souveraineté pleine et entière”, a-t-il souligné.
Evoquant la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), il a de nouveau dénoncé ”le caractère illégal, illégitime et inhumain” des sanctions qu’elles ont imposées au Mali le 9 janvier dernier.
Pour lui, ces sanctions ne visent qu’à déstabiliser son pays, au moment où les Forces armées maliennes (FAMa) remportent ”d’éclatantes victoires sans précédent sur les terroristes”.
En ce qui concerne le Fepac, qui en est à sa 6e édition, il est organisé par l’Association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC) et vise à promouvoir les produits dérivés du coton, en augmentant les capacités de transformation locale de ”l’or blanc”.
Le Mali transforme sur place à peine 2% de son immense production évaluée à 700.000 tonnes de coton graine pour la campagne 2020-2021.
Premier produit d’exportation du Mali, le coton nourrit environ 4 millions de personnes et est incontestablement une filière stratégique pour le pays, selon des sources locales.
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Source: Agence de presse Xinhua.