Mali : l’ONU dément des éventuelles sanctions contre des opposants du M5-RFP

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Le démenti des allégations qui arguent  que  le régime de sanctions de l’ONU envisage  des mesures contre des personnalités de l’opposition au Mali a été relayé par la Radio des Nations Unies, ce jeudi 18 juin.

Il y a  quelques jours des informations relayées par certaine presse et sur les réseaux sociaux indiquent que  l’organisation des Nations Unies envisage des sanctions contre certains membres du mouvement du 5 juin, qui demandent la démission de plusieurs responsables d’institutions maliennes.  « Faux, le régime de sanctions de l’ONU n’envisage pas des mesures contre des personnalités de l’opposition au Mali », a indiqué  ce matin  le Groupe d’experts de l’ONU  sur MIKADO FM.

Ce démenti du  groupe mandaté par le Conseil de sécurité des Nations Unies  met fin  aux  fausses informations qui circulent dans une certaine presse et les réseaux sociaux.  Il faut noter que  ces informations prêtées à l’ONU avec l’intention de prendre des mesures contre des personnalités de l’opposition  appelant à manifester contre le gouvernement du Mali.

Le coordonnateur du groupe  de l’ONU, Albert Barume  a confié que  « Le Groupe d’experts sur le Mali n’est pas là pour cibler les personnalités politiques maliennes qui n’ont aucun rôle dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger ». A ses dires, cela ne fait pas partie du mandat du groupe d’Experts tel qu’il est défini par la résolution 2374 du Conseil de sécurité de l’ONU.  Il soutient qu’ils n’ont  pas un mandat général et extensible comme de nombreux groupes d’experts dans d’autres pays. «  Le nôtre est circonscrit », a-t-il insisté.

Il faut toujours rappeler que le régime de sanctions de l’ONU pour le Mali  a été instauré en 2017. Son mandat se  focalise sur les signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation notamment les  membres du  gouvernement, les ex-groupes armés de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et ceux de la Plateforme. Il a déjà pris des sanctions  contre des  personnalités  accusées d’entraver le processus de paix de 2015.  Il s’agit de Ahmed Ag Albachar, Mohamed Ould Mataly ou encore Houka Houka Ag Alhousseini.  Ces sanctions portent sur  « le gel des avoirs et l’interdiction de voyages ».

Siaka DIAMOUTENE

Source : Maliweb.net

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