En prélude à la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues, célébrée le 26 juin de chaque année, le ministère de la sécurité et de la Protection Civile, réaffirme dans un communiqué sa détermination à lutter contre le trafic illicite des drogues.
Le Mali, à l’instar des pays de la communauté internationale, célèbre la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues, le 26 juin. Cette célébration est un tremplin, pour informer et sensibiliser la population sur les risques encourus par la consommation des substances psychoactives.
C’est une occasion pour le gouvernement du Mali de réaffirmer sa détermination à lutter contre le trafic illicite des drogues et sa réelle volonté à œuvrer pour la prise en charge sanitaire des toxicodépendants. Ce qui ne peut se faire qu’à travers une meilleure connaissance du phénomène. Toute chose qui permettra ainsi, de diminuer la stigmatisation des usagers de drogues, de maîtriser les circuits du transite, de mieux prévenir ou de traiter des troubles liés à la consommation des drogues.
Placée sous le thème « Une meilleure connaissance pour de meilleurs soins », cette célébration est un tremplin, pour informer et sensibiliser la population sur les risques encourus par la consommation des substances psychoactives. Cette approche, note le communiqué, traduit l’impérieuse nécessité de disposer d’une meilleure connaissance du phénomène, c’est-à-dire connaitre les produits, les circuits de transit, les usages, et les usagers.
C’est à ce titre que l’Office Central des Stupéfiants, l’organe de coordination de la lutte au Mali, élabore chaque année un rapport descriptif sur l’ampleur de la consommation et du trafic de drogues. Ce qui permettra aux pouvoirs publics d’apporter des mesures appropriées pour faire face aux conséquences sanitaires, sécuritaires, économiques et sociales du phénomène.
Ainsi, selon les résultats des différentes études et des données programmatiques au Mali sur la consommation de certains types de drogues notamment injectables, il ressort que près de 77% des usagers de ces drogues réutilisent leurs seringues et 60% se partagent des seringues usagées avec une séroprévalence de 3% de l’hépatite C et 15% de l’hépatite B, 5,1% de VIH et de nombreuses séquelles suite à l’injection.
Pour terminer, le ministère de la sécurité et de la protection civile plaide pour l’adaptation de la législation du Mali en matière des drogues aux standards régionaux et sous-régionaux et de renforcer la capacité des structures de soins à offrir des soins de qualités aux usagers de drogues et à prévenir efficacement des troubles liés à l’usage des drogues.
Il convient de rappeler que l’édition de cette année est célébrée dans un contexte marqué par la crise de COVID-19 qui secoue le monde entier et nous oblige à adapter le format de nos activités au strict respect des mesures barrières.
Abdrahamane SISSOKO
Source : Maliweb.net