Au Mali, les discussions entre les représentants des pays ouest-africains et la junte, au pouvoir depuis une semaine, à Bamako, n’ont pour l’instant rien donné. Les deux parties se sont séparées sans parvenir à un accord sur les conditions d’un transfert du pouvoir aux civils. Les militaires avaient annoncé une transition civile dans un délai raisonnable, mal défini, alors que la Cédéao exigeait un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.
Le principal point de désaccord entre la junte et la médiation de la Cédéao porte sur la durée de la transition.
Dans un premier temps, la junte, comme base de discussion, a proposé trois ans, et ce lundi elle a proposé deux ans de transition. La médiation de son côté, selon le ministre nigérien des Affaires étrangères qui a été très actif dans les négociations, souhaite entre sept et douze mois.