Mine serrée, pancartes dans les mains en marchants côte à côte dans un rythme lent, ces trois présidents de partis politiques ont battu le pavé, ce lundi, à Bamako pour apporter leur soutien aux enseignants grévistes et exiger une bonne gouvernance.
Il s’agit du chef du parti Sadi, l’honorable Oumar Mariko, Aboubacar Sidiki Fomba, de l’ADPEM, Baila Niang, de l’UPM, tous membres du Mouvement Démocratique Populaire (MDP). La marche est parti de l’Esplanade de la Bourse du travail pour prendre fin au monument de l’indépendance, où les trois leaders ont demandé l’application de l’article 39 et le respect du principe démocratique au Mali.
En outre, ils exigent la fin de la mauvaise gouvernance, le report des législatives en justifiant cette position par l’expansion de l’insécurité et de tragédies à travers le pays. Toujours dans ce registre, les manifestants demandent une explication convaincante de l’État, sur la nouvelle attaque d’Ogossagou, qui a fait une cinquantaine de morts, et la traduction de leurs auteurs et complices devant la justice. Par respect à la mémoire des soldats tombés sur le front, les trois chefs de partis exigent ’’ l’interdiction des festivals et toutes les manifestations folkloriques’’. Et d’enfoncer le clou en demandant aux autorités de faire le bilan d’exécution détaillé des 1 230 milliards alloués aux FAMA à travers la Loi de programmation militaire, une explication sur le bien-fondé des 15 nouveaux blindés récemment acquis par l’armée malienne. Il faut rappeler que quelques semaines après la livraison de ces blindés, des sources au sein de la hiérarchie militaire faisaient état des doutes sur la qualité de blindages de certains véhicules de combats.
Siaka DIAMOUTENE
Source : Maliweb.net