Au Mali, le premier jour de grève a été largement suivi, ce lundi 17 mai, alors que des consultations sont en cours pour la formation d’un nouveau gouvernement. Le mot d’ordre de grève a été lancé par la principale centrale syndicale du pays, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Parmi les revendications figure l’harmonisation des salaires et des primes des travailleurs.
Ce lundi, l’Administration malienne a fonctionné quasiment comme un jour férié. Les bureaux du service public étaient déserts, notamment à la cité administrative de la capitale qui regroupe la plupart des ministères.
Dans des quartiers situés à l’est de Bamako, de très nombreux fonctionnaires ont préféré s’occuper de l’entretien de leurs véhicules que d’aller au travail.
Pour cette première journée de grève qui doit durer quatre jours, les banques sont restées fermées. Pas de transactions financières officielles effectuées. À l’intérieur du pays, la grève a été également largement suivie, mais comme dans la capitale, le service minimum a été respecté.
De bonnes volontés interviennent pour apaiser la situation. Après le Représentant de la Cédéao à Bamako Hamidou Boly et la Mission de l’ONU sur place, des chefs religieux ont décidé à leur tour d’aller à la rencontre des responsables des syndicats afin de les appeler à la patience. A la patience, mais également à l’Etat de faire rapidement un geste.
En attendant le pays entame ce mardi, son second jour de grève. Et les responsables de l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) espère obtenir le même photo que premier jour.
Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique