La Transition malienne, fixée à 18 mois risque de se voir prorogée à 3 ans, conformément à la première demande faite par les putschistes à la CEDEAO.
Après le putsch du 18 août 2018, en pleine négociation avec la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO), les putschistes avaient exprimé leur désir de fixer la Transition à 3 ans. La CEDEAO avait émis son refus catégorique à cela.
Les hommes forts de Kati étaient contraints de céder face aux exigences de la Communauté qui avait mis en exécution ses sanctions contre le Mali. Les putschistes ont utilisé la politique d’Autriche pour tromper la vigilance des Chefs d’État de la CEDEAO.
C’est une Transition mort née qui semble être en exécution au Mali d’autant plus qu’elle a de la peine à démarrer, face à l’amateurisme, ou au bon vouloir, des militaires déguisés en politiciens. Ils ont pris goût au pouvoir. Ils essaient de tromper la vigilance d’un peuple fatigué de souffrance. Les putschistes sont même devenus des spécialistes en montages de films western. C’est le cas des images diffusées sur les réseaux sociaux montrant le vice-président de la Transition sur le terrain à Farabougou avec une kalachnikov en bandoulière, venu libérer ce village pris en otage depuis combien de temps par les djihadistes. Ce fut de la poudre aux yeux car Farabougou reste toujours sous la terreur des djihadistes.
Le Conseil National de Transition, organe législatif de la Transition a du mal à voir le jour à cause de l’ambition démesurée de ces mêmes putschistes. Le décret presidential signé le 9 Novembre dernier, fixant les modalités de désignation des membres du Conseil National de Tansition et la clé de répartition entre les composantes du Conseil National de Transition en dit long sur la stratégie de la junte militaire qui a renversé le Président IBK.
Aujourd’hui, beaucoup de Maliens se posent des questions sur le respect de la durée de la Transition. Il faut reconnaître que nous avons déjà épuisé deux mois sur les 18 que devait durer cette Transition.
Alors que le programme de la Transition prévoit plusieurs réglages avant les élections. Il faut opérer des réformes politiques, administratives et électorales. Revoir, surtout, l’épineuse question du fichier électoral. Plusieurs observateurs avertis de la scène politique estiment que tout ce travail ne peut pas être réalisé en 18 mois.
En plus du volume du travail à faire pour aboutir aux élections, il faut ajouter la mauvaise volonté des putschistes qui ont pris goût au pouvoir et qui font tout pour retarder les activités à mener pour organiser élections transparentes et acceptées par tous.
Selon des sources bien informées, le Président de la Transition, Colonel-major Bah N’Daw entreprendra une tournée ouest-africaine pour rencontrer certains de ses pairs. Il va évoquer sans doute les difficultés qui peuvent faire proroger la Transition aux chefs d’État africains.
Le peuple malien aura t-il été floué par des militaires assoiffés de pouvoir? Rien n’est sûr, en tout cas que la durée fixée pour la Transition serait respectée.
Le Président de la Transition Bah N’DAW très populaire pour sa rigueur risque de perdre cette popularité à cause de ces militaires bureaucratiques. Quand un militaire préfère le stylo au fusil, il ya alors danger dans la République.
Que le bon Dieu préserve le Mali de la mauvaise mauvaise volonté de certains propres fils.
Seydou Diamoutené
La Transition malienne, fixée à 18 mois risque de se voir prorogée à 3 ans, conformément à la première demande faite par les putschistes à la CEDEAO.
Après le putsch du 18 août 2018, en pleine négociation avec la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO), les putschistes avaient exprimé leur désir de fixer la Transition à 3 ans. La CEDEAO avait émis son refus catégorique à cela.
Les hommes forts de Kati étaient contraints de céder face aux exigences de la Communauté qui avait mis en exécution ses sanctions contre le Mali. Les putschistes ont utilisé la politique d’Autriche pour tromper la vigilance des Chefs d’État de la CEDEAO.
Cest une Transition mort née qui semble être en exécution au Mali d’autant plus qu’elle a de la peine à démarrer, face à l’amateurisme, ou au bon vouloir, des militaires déguisés en politiciens. Ils ont pris goût au pouvoir. Ils essaient de tromper la vigilance d’un peuple fatigué de souffrance. Les putschistes sont même devenus des spécialistes en montages de films western. C’est le cas des images diffusées sur les réseaux sociaux montrant le vice-président de la Transition sur le terrain à Farabougou avec une kalachnikov en bandoulière, venu libérer ce village pris en otage depuis combien de temps par les djihadistes. Ce fut de la poudre aux yeux car Farabougou reste toujours sous la terreur des djihadistes.
Le Conseil National de Transition, organe législatif de la Transition a du mal à voir le jour à cause de l’ambition démesurée de ces mêmes putschistes. Le décret presidential signé le 9 Novembre dernier, fixant les modalités de désignation des membres du Conseil National de Tansition et la clé de répartition entre les composantes du Conseil National de Transition en dit long sur la stratégie de la junte militaire qui a renversé le Président IBK.
Aujourd’hui, beaucoup de Maliens se posent des questions sur le respect de la durée de la Transition. Il faut reconnaître que nous avons déjà épuisé deux mois sur les 18 que devait durer cette Transition.
Alors que le programme de la Transition prévoit plusieurs réglages avant les élections. Il faut opérer des réformes politiques, administratives et électorales. Revoir, surtout, l’épineuse question du fichier électoral. Plusieurs observateurs avertis de la scène politique estiment que tout ce travail ne peut pas être réalisé en 18 mois.
En plus du volume du travail à faire pour aboutir aux élections, il faut ajouter la mauvaise volonté des putschistes qui ont pris goût au pouvoir et qui font tout pour retarder les activités à mener pour organiser élections transparentes et acceptées par tous.
Selon des sources bien informées, le Président de la Transition, Colonel-major Bah N’Daw entreprendra une tournée ouest-africaine pour rencontrer certains de ses pairs. Il va évoquer sans doute les difficultés qui peuvent faire proroger la Transition aux chefs d’État africains.
Le peuple malien aura t-il été floué par des militaires assoiffés de pouvoir? Rien n’est sûr, en tout cas que la durée fixée pour la Transition serait respectée.
Le Président de la Transition Bah N’DAW très populaire pour sa rigueur risque de perdre cette popularité à cause de ces militaires bureaucratiques. Quand un militaire préfère le stylo au fusil, il ya alors danger dans la République.
Que le bon Dieu préserve le Mali de la mauvaise mauvaise volonté de certains propres fils.
Seydou Diamoutené
Source : 22 Septembre