‘’Le ministre de l’Administration territoriale, en convoquant la CMA et d’autres organisations parallèles pour examiner un projet de décision portant création des commission de mise en place des autorités intérimaires et de préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions de Taoudéni et de Ménaka d’une part et dans les cercles de Almoustrat et de Achibogho, a violé les dispositions du dialogue national inclusif’’, indique le président du Conseil supérieur de la diaspora, Mohamed Chérif Haïdara.
Pour ce responsable de cette association de défense des droits des maliens établis à l’extérieur, cette réunion préparatoire organisée le vendredi dernier par les autorités administratives sans inclure la question de l’élection des députés de la diaspora est assimilable à « une trahison ».
En effet, le dialogue national qui a engagé le gouvernement à organiser les législatives en cours avait recommandé à ce même gouvernement de diligenter les réformes administratives et institutionnelles pour permettre que les nouveaux cercles créés et les maliens de l’extérieur puissent élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Cette mesures a fait de l’unanimité au sein de tous les participants au dialogue voire parmi certaines couches qui n’ont pas voulu prendre part à ces assises.
Et voilà, au lieu que le Ministre de l’administration territoriale procède à l’application de recommandations à toutes les parties concernées l’étend seulement aux régions de Taoudéni et de Ménaka d’une part et dans les cercles de Almoustrat et de Achibogho. En excluant, d’emblée, les maliens de l’extérieur et les nouvelles régions du Sud du Mali.
Pour faire valoir le droit, le président Mohamed Chérif Haïdara se prépare à saisir les autorités compétentes afin d’obtenir la mise en place d’une commission en charge de la préparation de l’élection des députés de maliens de l’extérieur à l’Assemblée nationale.
Siaka DIAMOUTENE
Source : Maliweb.net