Dans le but de donner la parole à chaque membre du gouvernement, afin qu’il défend son bilan, une émission télévisée dénommé Malikura Taasira est mise en place sur l’ORTM. Ce jeudi, 19 mai 2022 l’émission recevait le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Daouda Aly Mohammedine.
D’entré de jeu, le ministre a déclaré que le niveau de sécurité est élevé. ‘’L’état des menaces des terroristes, ce n’est pas seulement au Mali, c’est partout le Sahel, vous savez, il y a pas de sécurité a 100%’’, ajoute le ministre.
Il y a des fausses informations sur les réseaux sociaux, faisant savoir que les terroristes vont attaquer de tels ou tels lieux, nous les vérifions, la plupart de alertes sont fausses et à ce stade, l’accompagnement de la population est souhaitée, le bon renseignement permet d’anticiper les attentats, ajoute le ministre.
A ses dires, certains pays classent le Mali en zone rouge, c’est de la propagande, ce n’est pas vrai ceux qui sont là peuvent en témoigner.
Concernent la montée en puissance des Forces de defense et de sécurité, pourquoi les zones libérées ne sont pas sécurisées ? A cette question, le ministre a laissé entendre qu’aujourd’hui la menace a changé de camp. ‘’Aujourd’hui les moyens humains ne nous permettent pas d’accéder à l’ensemble du territoire national. Une fois une zone est libérée nous installons les vigiles ainsi que les services sociaux de base’’.
Parlant des effectifs et ses réalisations à la tête du département, il dira qu’il faut adopter la formation à la mode opératoire de l’ennemi qui, est asymétrique. ‘’A notre arrivée, nous avons construit treize commissariats, neuf groupements de la garde et cinq GMS’’.
S’agissant de la nouvelle carte biométrique, il a ajouté “qu’aujourd’hui, il faut aller vers cela, notre carte d’identité n’est pas sécurisée, la carte Nina a connu beaucoup de difficultés au niveau de la diaspora. Elle sera disponible très prochainement avec le partenaire allemand’’, précise le ministre de la sécurité.
Quant à la fin de cette insécurité, il dira “qu’aucune expertise ne peut dire dans tel mois on peut lutter contre l’insécurité. Mais les autorités sont en œuvre pour réduire cette insécurité sous peu’’.
Selon lui, la population est leur baromètre, ‘’nous travaillons avec cette population et c’est de cette façon que nous arrivons à mieux sécurise le pays’’, a-t-il conclu.
Brehima DIALLO
Source : 22 Septembre