Lundi 20 janvier 2020, l’armée malienne a commémoré son 59ème anniversaire au camp Soundjata KEITA de Kati. A cette occasion, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, IBK, s’est insurgé contre ses détracteurs sur la question du départ des forces étrangères.
Après avoir exprimé sa joie pour le défilé, le président IBK s’en est pris à ses détracteurs qui s’opposent à la présence de certaines forces étrangères sur le sol malien.
Selon le président de la République, son grand souci est la protection des hommes, la vie du militaire malien. Mais, il se réjouit de voir à travers le défilé que la vie du soldat malien soit protégée. « Ces engins qui viennent de passer sont des engins de lutte contre des engins improvisés», rappelle-t-il. Pour lui, même si les matériels en dessous recevront le choc, la vie des hommes sera sauve.
En ce qui concerne les forces étrangères, le président s’est d’abord réjoui de l’hommage qui a été rendu à ces forces avant de s’insurger contre leurs détracteurs.
« Si j’ai aimé une chose aujourd’hui, c’est l’hommage qui a été rendu à nos forces alliées qui se battent avec nous qui perdent des hommes sur le sol malien », a-t-il martelé. Poursuivant son allocution, il ajoute que « le devoir de reconnaissance, de gratitude s’impose à leur égard. Dès lors, tout discours contraire est anti-national, anti-patriotique, anti-malien et cela ne se doit pas ».
Aux dires du président, le Mali est un pays qui, de tout temps, a mis au premier plan la dignité. A l’en croire, le Mali marquera toujours sa reconnaissance à ceux-là dont les enfants viennent défendre les valeurs qui nous sont communes.
Pour IBK, les ennemis du Mali ne sont pas ceux-là qui viennent nous aider mais plutôt ceux qui se dressent contre eux. « Ceux qui viennent nous aider ne sont pas nos ennemis. Ceux qui disent de n’importe quoi sur eux, ce sont eux les l’ennemis du Mali ». Selon IBK, ce sont des ambitions politiques qui les animent et les poussent à se comporter ainsi.
Par ailleurs, il les met en garde. « Des ambitions politiques ne doivent pas permettre à quelqu’un de faire tout. Mais, ils vont être combattus selon la loi, si Dieu le veut. Trop c’est trop !», conclue-t-il.
Oumar SANOGO
Source : Le Démocrate