Dans le cadre de l’apaisement du climat social et de la résolution rapide de la crise sociopolitique actuelle au Mali, la communauté des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a engagé des démarches auprès des parties (pouvoir et contestateurs). Mais le président du partis SADI, (solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), et membre du mouvement démocratique et populaire MDP, partie prenante du mouvement M5-RFP, trouve que cette démarche de la communauté internationale à travers la CEDEAO ne va pas dans l’intérêt du Mali.
Il estime d’ailleurs que c’est toujours la France qui est à la manœuvre comme elle l’a fait lors des évènements de 2012. En effet, l’opposant indique avoir démarché l’institution sous régionale avec son avocat, maitre Mariam Diawara afin qu’elle puisse s’éloigner tout en laissant place aux maliens eux-mêmes de trouver une solution adaptée à leur problème. Oumar Mariko rappelle que le peuple du Mali est bien inspiré des évènements de 2012 pour ne pas accepter de confier à nouveau son sort à un étranger. Une prise de conscience qu’il argumente par la bravoure du pays voisin, le Burkina Faso lors des évènements similaires dans leur pays.
Issa Djiguiba
Source : Le pays