Ce matin, l’armée française a largué 120 parachutistes. C’était dans la région de Ménaka. Ainsi, quelques 80 parachutistes français ont été largués par deux Transall. Et 40 autres ont sauté d’un A400M. A précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger. Au même moment, une compagnie d’infanterie était en mouvement au sol.
C’est la première fois que l’avion de transport militaire A400M d’Airbus réalise un largage en opérations (par l’arrière). Cela depuis son arrivée dans l’armée de l’Air française en 2013.
L’appareil n’est pas encore capable de larguer des paras par les portes latérales, une capacité promise à terme par Airbus. Ainsi, 8 individus proches des ex-rebelles sont aux arrêts. Cela, après la perquisition opérée par les militaires dans le bureau régional de la CMA. Leurs armes et leurs minutions ainsi qu’un véhicule ont été saisis. Un autre véhicule endommagé. Ces éléments de la CMA capturés ont pour noms : Daoud Ag Midoua, Ahmed Ag Zeiny, Mohamed Ag Dahassan, Oumar Ag Agaly, Zeidan Ag Wattan, Ibrahim Ag Hamed Elmoctar, Ismaël Ag Fily, Bika Ag Bilal.
A noter que c’est la quatrième opération du genre menée par les soldats français depuis le début de leur intervention dans cette zone. La première fois c’était à Tombouctou en janvier 2013. Ensuite le Passe de Salvador (Niger) en Avril 2015, puis Al Moustarat (Gao) en Juin 2017.
Cette opération est intervenue la veille d’une attaque à la mine perpétrée contre des véhicules blindés de Bakhane qui venaient de Ménaka pour se rendre à Indeliman ou Ansongo.
Source: Kibaru