L’autonomisation des femmes et des filles rurales est essentielle pour construire un avenir collectif prospère, équitable et pacifique, sur une planète saine. Elle est indispensable pour parvenir à l’égalité des sexes, garantir un emploi décent pour tous. Cela permettra d’éliminer la pauvreté et la faim et agir en faveur du climat. Et pourtant, les femmes et les filles rurales sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté. A cela s’ajoute l’inégalité, l’exclusion et les effets des changements climatiques.
En cette Journée internationale, je demande à tous les pays d’agir pour faire en sorte que les femmes et les filles rurales puissent exercer pleinement leurs droits fondamentaux, y compris les droits fonciers et la sécurité des droits fonciers ; le droit à une alimentation et à une nutrition suffisantes ; une vie à l’abri de toutes formes de violence, de discrimination et de pratiques préjudiciables ; le droit de jouir du meilleur état de santé possible, y compris en matière de santé sexuelle et procréative. Et le droit d’accéder à un enseignement abordable et de qualité, tout au long de leur vie.
Cependant, pour y parvenir, il faudra investir, introduire des réformes juridiques et politiques. Et associer les femmes rurales à toutes les décisions qui les touchent. Lorsque nous investissons dans le bien-être, les moyens de subsistance et la résilience des femmes. Et des filles rurales, nous accomplissons des progrès pour le bienfait de tous.
Source : Minusma
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