Mise en place du CNT : Le PARENA demande le sursis du processus

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Les responsables du Parena lors d'une conférence de presse (photo archives)
Les responsables du Parena lors d'une conférence de presse (photo archives)

Dans une déclaration qui nous est parvenue, le jeudi 19 novembre 2020, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) de Tiebilé  Dramé, s’est  adressé , à propos de la mise en place du conseil national de transition, aux autorités militaires et civiles. Il a demandé le sursis de la mise en place du Conseil National de la Transition.

Le parti pour la renaissance nationale décrit, enfin, des pistes de solutions pour une transition réussie. Le moment difficile que traverse le pays nécessite à ce que les autorités militaires et civiles résolvent, selon cette formation politique, des sujets liés à la problématique du Conseil National de Transition. Pour ce faire, le PARENA invite les autorités militaires et civiles à « surseoir au processus de mise en place du conseil national de transition jusqu’à l’atteinte d’un consensus le plus large possible ».

Afin d’éviter les éventuelles protestations au sein de cet organe législatif intérimaire (CNT), le parti du bélier blanc sollicite à ce que la présidence soit confiée à un civil. « Même en cas d’un consensus, le parti invite les autorités à ne pas faire présider le CNT, un organe législatif de la transition, par un membre des Forces armées et de sécurité ».

Par sa déclaration, le PARENA invite, de ce fait, les autorités à ouvrir, sans délai, des consultations sur les véritables enjeux de la transition. Par ouverture de consultations, il s’agit, selon ce parti, des réformes politiques et institutionnelles ; du processus de stabilisation et de rémunération du pays ; de la lutte contre la corruption ; de la tenue des élections locales, régionales, législatives et présidentielles.

D’après les membres du PERENA, ces consultations sont, de nos jours, devenues nécessaires, voire indispensables au regard de l’impression générale de flottement qui caractérise les premiers pas de la période transitoire. Une période qui, selon eux, demeure cruciale dans l’évolution politique et sociale du Mali. De l’avis des militants et sympathisants de cette formation politique, la période transitoire doit être « un moment d’union et de rassemblement national pour sauver le pays et poser les jalons de son enlèvement et sa renaissance ».

Il faut rappeler que le PARENA fait partie des partis politiques qui ont renoncé à envoyer de dossiers pour la mise en place du CNT, suite aux deux décrets des autorités transitoires publiés en date du 10 novembre.

Mamadou Diarra

Source : Le Pays

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