Encore, les recettes mobilisées par la Douane au mois de novembre dépassent largement l’objectif mensuel fixé par le Ministère de l’Economie et des Finances, 52 milliards et 54 milliards en octobre. Ainsi, cette évolution en hausse donne raison aux plus hautes autorités, par rapport au choix porté sur l’Inspecteur Général Mahamet Doucara, en qualité du Directeur Général des Douanes du Mali. Celui-ci, par ces résultats promettant, donne une nouvelle dynamique à l’économie nationale, à travers laquelle nous pouvons nourrir beaucoup d’espoir.
Il n’est pas facile de mériter une confiance placée en vous, en si peu de temps. Mais, l’actuel Directeur Général des Douanes l’est, au vue des prouesses qu’il est en train de réaliser, mois après mois à la tête de la Douane. Mahamet Doucara , par ces succès déjà affichés, est en train de mériter la confiance, des plus hautes autorités, les partenaires techniques et financiers et même ceux qui avaient des doutes en lui.
Ainsi, de 52 milliards de CFA en novembre, à 54 milliards en octobre malgré la situation sécuritaire et la pandémie à corona virus qui ont impacté l’économie mondiale sans oublier les différentes crises du front social avec son cortège de grève et d’arrêt de travail dû aux manifestations privant le Mali de plus de la moitié du territoire sans oublier le coup d’Etat et son corolaire des sanctions internationales, M. Doucara a fait passer les recettes de la Douane à plus de 50 milliards de F CFA au mois de novembre. Contrairement, à l’objectif mensuel assigné.
Ces réalisations record sont les fruits de la mise en œuvre courageuse de réformes de fond notamment dans la gestion du personnel et la maîtrise de la matière taxable.
Depuis son arrivée à l’escarcelle de la direction générale des Douanes , il s’est donné comme combat de mettre fin à certaines pratiques qui s’écartent de l’orthodoxie. Il s’agit entre autre des déclarations anticipées et la dépréciation de certaines marchandises fortement taxées.
L’espoir renaît
La poursuite de l’informatisation des procédures douanières notamment les exonérations douanières, la maîtrise et la réappropriation des valeurs en douane ainsi que la promotion du travail bien fait et la sanction de la faute.
La maîtrise des mouvements des produits pétroliers, principal pourvoyeur de recettes et une lutte contre la fraude accrue avec la poursuite des bases vie dans les différents secteurs de fraude
Compte tenu de l’évolution exponentielle des résultats de la Douane, c’est l’étonnement que certains observateurs du monde de l’économie de notre pays ne cessent de se faire. Disons-le, en si peu de temps, avec ces résultats engrangés par l’inspecteur Général des douanes, Mahamet Doucara et son équipe, c’est l’espoir qui renait pour tout un peuple, surtout que la Douane demeure le poumon des structures pourvoyeuses des recettes de l’Etat.
En effet, parvenir à ces résultats, relève d’un miracle dont Doucara, seul en a le secret, comme le pensent certains. Pour d’autres, c’est un homme providentiel, qui refuse de confondre le travail à autres choses. C’est pourquoi, après la passation de service, avec le DG sortant, il a aussitôt opéré à des changements au niveau de toutes les directions et tous les départements des services des douanes. Ainsi, se faisant entouré d’hommes et de femmes rompus à la tâche et déterminé pour la même cause, M. Doucara et son équipe ne font que récolter aujourd’hui, les fruits de ces changements effectués.
A titre de rappel, avec moins de 50 milliards recouvrés en janvier 2020, les recettes ont évoluées aux mois de février, mars et avril et ce jusqu’en novembre 2020 sous sa conduite, avec respectivement, 52 milliards de F CFA, 54 milliards de F CFA. Ce succès des 52 milliards de nos francs, a été enregistré bien avant la clôture du mois de novembre indiqué. Fort de ces résultats, l’inspecteur général Mahamet Doucara et son équipe ont bénéficié d’éloges venant de partout.
Le leadership de M. Doucara a fini par créer un cadre de travail harmonieux nécessaire à la performance des gabelous.
M. Mahamet Doucara est dans l’optique de préparer l’année 2021 avec bien sur une cohorte de série de visites aux structures relevant de la DGD pour galvaniser les soldats de l’économie afin de faire face aux futurs à venir pour l’année 2021.
Soldats de l’économie: Sous leurs beaux jours
La Direction générale n’est plus le château lointain où s’instruisait un procès larvé contre les agents, qui n’étaient jamais cités à comparaître. Et, les fruits des réformes courageuses relatives notamment à la gestion du personnel, à la maîtrise de la matière taxable tombent dans le panier.
L’arrivée de l’inspecteur général Mahamet Doucara à la tête de la Douane rendit manifeste la dévaluation brusque d’un certain type de gouvernance résultant d’un changement tout à la génération et du processus de décision dans un contexte national et international défavorable.
Changement de génération, c’est-à-dire passage à une gouvernance plus précise, plus technicienne, à des agents plus tournés vers la performance. Ces hommes à des titres divers ont donné la pleine mesure de leurs talents, par vent de sable glacial, sous le soleil brûlant la peau ou les pluies diluviennes, à l’heure où les grandes secousses marquées par l’insécurité et la pandémie du coronavirus cumulées aux sanctions sous-régionales finalement levées contre notre pays remettaient en cause les capacités d’atteinte des critères de recouvrement des recettes. Sans prendre le risque de noyer nos lecteurs sous le flot de chiffres, contentons –nous de ceux plus parlants de ces deux derniers mois : en novembre, 52 milliards de F CFA tombés dans son escarcelle contre un résultat meilleur de 54 milliards en octobre.
Changement de méthode de travail ensuite. Bien sûr elle a nettement évolué et avec elle les agents, n’en déplaise à des critiques souvent désuets que les cibles qu’ils choisissent. Rompant avec certaines pratiques, on ne tarde pas à s’apercevoir que la Direction générale n’est plus le château lointain où s’instruisait un procès larvé contre les agents, qui n’étaient jamais cités à comparaître. La recherche de vérité pourrait y gagner sur les velléités de trancher délibérément des têtes afin d’assouvir un dessein malsain. Il faut reconnaître que la publicité fut moins grande qu’on pouvait espérer, principalement en raison de la forte propension au secret dont le Directeur général fit preuve dans les affaires traitées directement par lui et ses services qui ne sont pas restées en retrait. Ainsi, un brin de soupçon de préférence accordé à un tel ou un coup de cravache administré injustement à tel autre pouvait annuler, en tout, les avantages qu’on pouvait engranger des immenses efforts de transparence. Le leitmotiv étant la promotion du travail bien fait et la sanction de la faute.
Déperdition fiscale malmenée
Une bonne nuit se dessine dès l’après-midi. S’il plante le décor, s’il schématise, du moins touche-t-il juste. De plus les lignes de force sont clairement tracées. On ne s’égare pas avec lui dans les chemins de traverse. Les fruits mûrs des réformes courageuses relatives à la gestion du personnel et la maîtrise de la matière taxable tombent les uns après les autres dans le panier. Brisée la courte échelle des déclarations anticipées et la dépréciation de certaines marchandises fortement taxées qu’ont emprunté bien d’opérateurs économiques et poursuite de l’informatisation des procédures douanières, notamment les exonérations, la maîtrise et la réappropriation des valeurs en douane.
Sonne le crépuscule de la contrebande à grande échelle à travers un effort accru dans le maillage des zones de prédilection. On peut également lui tresser quelques autres couronnes dans la maîtrise des mouvements des produits pétroliers, de loin le principal pourvoyeur de recettes. Ce mode opératoire malmène discrètement la déperdition fiscale.
Les finalités de la démarche sont louables, l’analyse qui la sous-tend remarquable. Les réalisations sont à la mesure de ces finalités et de cette analyse dans ce qu’elles ont de meilleur. Doucara apparaît comme le brillant conducteur de stratégies pleines de réussite et comme l’apôtre à la fois original et compris de la recherche de l’excellence. La réputation dont il s’honore n’a d’autre secret.
Yattara Ibrahim
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Guerre à la fraude: 400kg de chanvre indien saisis
Un faux agent des Douanes appréhendé avec 400 kg de chanvre indien près de Sikasso.
Le service des Enquêtes douanières à travers la base de lutte de lutte contre la fraude et la criminalité transnationale de Kadiolo ont saisi au petit matin du 06 Décembre 2020 une cargaison de 400 kg de chanvre indien à bord d’un véhicule tout-terrain.
A bord dudit véhicule, un faux agent des douanes en tenue correcte et avec tous les attributs du corps : insigne de corps, galons de contrôleur des douanes et même une arme.
Les agents de cette base chargée de surveiller le mouvement des marchandises tout en engageant une lutte farouche contre la fraude sauvage, a fait preuve de vigilance aux abords du village de Mandala, à 20 km de Sikasso.
L’individu qui transporte 400 unités d’un kilogramme chacune de chanvre indien, soit 400 kg a usé de toutes les astuces pour tromper la vigilance des agents des douanes en mission. Mais rien n’y fait. La cargaison, le moyen de transport ainsi que le délinquant faux agent des Douanes sont conduits à Sikasso sous bonne escorte.
Le Directeur des Enquêtes douanières, au nom du général des Douanes a félicité les agents ayant saisi ce produit illicite dangereux
Source : L’informateur