La tension reste vive dans le centre du pays. Cela après la tuerie de Koulogon qui a fait 37 morts. Dans un communiqué, le ministère de la sécurité et de la protection civile annonce qu’une mission des famas dans la zone, tue un assaillant, interpelle une trentaine de suspects et saisit des armes. Les Nations Unies et la France condamnent ces violences contre des civils et demandent que les auteurs répondent de leurs actes.
En effet, une trentaine d’arrestations, des militaires déployés dans tout le cercle de Bankass. A fait savoir le mercredi, le ministère de la sécurité et de la protection civile dans un communiqué. Le communiqué indique par ailleurs qu’une intervention militaire a eu lieu. Cela aux environs de 10 heures à Bobosso, Commune de Tiori. Où une attaque menée par des hommes armés. Des individus ont brûlé des cases. Le bilan de l’opération est d’un assaillant tué, et des armes saisies. Selon des sources locales, les assaillants sont revenus dans la localité vers 18 heures. Cela après le départ des militaires, ont effectué plusieurs tirs de sommation et emporté des bœufs.
Une action plus ferme du Gouvernement attendue
Après la tuerie des 37 civils à Koulogon, la réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre. Selon Amadou Koïta, porte-parole du gouvernement : « Tous ceux qui sont impliqués dans cet acte ignoble condamnés conformément à la loi ». « Le gouvernement condamne et ne saurait tolérer de tels actes ».
Les messages de condamnation se sont multipliés les heures qui ont suivi l’attaque. Les Nations Unies et la France demandent que les auteurs de ces violences répondent de leurs actes.
Dans le centre du Mali, les conflits intercommunautaires sont devenus récurrents depuis plus d’un an et demi. Selon plusieurs observateurs il faut une action plus ferme du gouvernement dans la région pour arrêter cette spirale de la violence.
Les élus de la localité dénoncent la recrudescence de ces violences au centre qui selon eux prennent « une nouvelle tournure ». Selon le député de Bankass Idrissa Sankaré, pour éviter que l’amalgame s’installe, « il faut rapidement procéder au désarmement de toutes les milices ».
Source : Studio Tamani