Les syndicats du secteur hospitalier du Mali avaient déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève de 72 h à partir d’hier lundi 6 septembre renouvelable. Mais, le constat est que ce mot d’ordre n’a pas été suivi à l’unanimité au CHU Gabriel Touré et au Point-G, déclencheur du mouvement.
La grève de 72 h des comités syndicaux des Centres hospitaliers et universitaires du Mali (CHU), notamment Gabriel Touré, Point-G et de l’Hôpital dermatologique de Bamako, ex-Institut Marchoux, entamée hier, n’a pas été réellement suivie par les militants qui ont préféré vagué à leur boulot boudant ainsi le mot d’ordre de grève.
Un tour au CHU Gabriel Touré, les services fonctionnaient normalement comme d’habitude.
Un agent de la structure s’explique : « Il a été constaté seulement un léger retard par rapport à la reprise dans certains services, notamment à l’ORL, la Chirurgie générale et la Traumatologie… ».
Par ailleurs, le directeur général du CHU-Gabriel Touré avait auparavant exigé le respect strict du service minimum dans l’établissement.
Cet échec serait dû à la discordance entre les syndicats du même Hôpital. Puisque les caciques des syndicats de la santé de ses structures de santé avaient dénoncé auparavant ce mouvement de leur camarade dont Fousseyni Coulibaly, qui serait sous sanction syndicale.
Il faut rappeler que cette grève avait un seul point de revendication la liberté syndicale dont le Secrétaire général du Comité syndical du CHU Point-G a été victime, en la personne de Fousseyni Coulibaly, affecté au gouvernorat du District de Bamako, alors qu’il exerce un mandat syndical.
Source : L’Indicateur du Renouveau