Nioro du Sahel : Manifestation, hier, des adeptes du chérif pour une prolongation de la transition

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L'ex CNSP

Faut-il une prolongation de la durée de la transition au Mali? La question fait aujourd’hui débat dans le pays. Après plusieurs sorties du chérif de Nioro du Sahel, Mohamed Ould Cheickné Bouyé Haïdara, pour souhaiter le maintien des autorités de la transition au pouvoir après le délai indiqué dans la charte de la transition, ses adeptes ont manifesté, hier, jeudi 26 août 2021, afin de demander une prorogation de la durée de la transition d’au moins 3 ans.

« Le chérif demande une prolongation de la transition. Voilà pourquoi nous avons manifesté aujourd’hui pour appuyer cette doléance. C’est pour le bien du Mali », a déclaré Moussa Traoré, un manifestant brandissant fièrement une banderole portant le message suivant : « Plus de temps à la transition, + 3 ans ».

La veille de la manifestation, le mercredi 25 août, la coalition des partis et regroupements politiques pour une Transition réussie au Mali a, dans un mémorandum, réaffirmé son « attachement au respect scrupuleux de la période de la transition ». Selon cette coalition qui regroupe plusieurs partis politiques d’envergures du pays, le RPM, l’ADEMA, l’ASMA, la CODEM, le YELEMA, l’ARP, le RDS, la CDS, le PS Yelen Koura, APR, etc., le retour rapide à l’ordre constitutionnel normal est la condition indispensable à la mise en place d’une gouvernance légitime et réellement représentative du peuple, à la levée des mesures de suspension du Mali des instances de différents organismes régionaux et internationaux, au retour de la stabilité politique, économique et sociale dans notre pays et celui des partenaires et des investisseurs potentiels pour la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des Maliens. Pour toutes ces raisons, ajoute la coalition, le respect scrupuleux de la période de la transition ainsi que la date retenue pour les prochaines élections générales (présidentielle et législatives), du 27 février 2022, devient obligatoire.

M. K. Diakité

Source : Le Républicain

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