Comme nous l’annoncions il y’a de cela deux semaines, cette rubrique est destinée à éveiller les consciences et ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le danger que représente, en ce moment, pour le pays, la révision constitutionnelle.
Sa création et son animation hebdomadaire est motivée par notre volonté farouche de contribuer à l’échec de la révision de notre Constitution par ces temps qui courent. Ni plus, ni moins ; rien de plus, rien de moins.
Il y’a quelques semaines, nous avions essayé de mettre au goût du jour, les raisons qui ont motivé et encouragé les contestations de 2017 jusqu’à faire reculer, à leur corps défendant, tous les défenseurs de la révision, à commencer par le président de la République, himself.
Aussi, parlions-nous de la situation qui s’est plutôt dégradéesur le plan sécuritaire, la menace sur l’intégrité territoriale du Mali qui interdit, légalement, selon la même constitution, sa révision. En clair, l’insécurité, qui sévissait essentiellementau Nord, il y’a de cela deux ans, s’est déplacée et royalement installée au centre.
À la suite de ces vérités indiscutables, nous avons aussi rappelé les tentatives des prédécesseurs d’IBK qui ont tenté, en vain, de réformer l’actuelle Loi fondamentale. Ce que nous cherchions à prouver, en son temps, c’était que «si ces derniers n’ont pas pu, ce n’est pas IBK qui le pourrait». Comprendra qui voudra !
Cette semaine, pendant que nous cherchions un sujet à traiter, survint la sortie de l’ancien Premier ministre Soumana Sacko (auteur du slogan An tè A bana). C’était au cours d’une rencontre tenue le week-end dernier à la Maison de la presse sur l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il rappela que la Plateforme existe toujours et que ceux qui pensent le contraire l’apprendrons bientôt à leurs dépens. Wait and see donc.
MK
Source : Nouvelle libération