Les responsables du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) annoncent la tenue des secondes assises de leur mouvement armé , du 27 au 29 octobre prochain, à Kidal. Les perspectives de transformer le HCUA en acteur politique national sont inscrites à l’ordre du jour.
Ce mouvement armé proche du terroriste Iyad Ag Agali est membre de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), tous signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Pour ce deuxième congrès ordinaire qui se tiendra du 27 au 29 octobre prochain à Kidal, les responsables du HCUA visent deux objectifs globaux. Le premier plus politique est relatif à la réorganisation interne du mouvement pour réfléchir à une perspective de reconversion du groupe armé en acteur politique national, selon les termes de références du congrès. Et le second, procédera à établir le bilan de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, où le HCUA indique que les participants feront des propositions pragmatiques pour sortir de « l’immobilisme » dans lequel l’accord s’est confiné.
Le TDR du mouvement armé de poursuivre qu’en marge de ce congrès, des ateliers seront organisés et porteront sur ‘’ la définition d’une stratégie commune avec les autres signataires de l’accord, les partenaires et les population pour sortir de l’enlisement et permettre un retour rapide des services sociaux de bases de l’Etat, les conditions permettant la reprise des activité humanitaires, les incitation des investisseurs à explorer les différentes opportunités économiques locales, jeter les bases d’une réconciliation durable entre les communautés du nord, entre le nord et du sud…’’
Le HCUA mise sur la participation de 1140 personnes essentiellement composées de ses propres délégués, des dizaines de participants des autres groupés armés signataires de l’accord de paix et la réconciliation, des personnalités politiques, des notabilités et des partenaires techniques et financiers du Mali.
Ces assises se tiennent dans un moment où l’application de l’accord de paix traîne et l’incapacité des autorités maliennes à exercer leur autorité sur la région de Kidal.
Siaka DIAMOUTENE
Source : Maliweb