Nouvelle attaque meurtrière contre des soldats maliens attribuée aux jihadistes

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Le général Keba Sangaré ,Chef etat-major de l’armée de terre lors de sa visite à Gao
Le général Keba Sangaré ,Chef etat-major de l’armée de terre lors de sa visite à Gao

Une « trentaine » de soldats maliens ont été tués jeudi dans une « attaque terroriste » à Tarkint, dans le nord du Mali. Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l’armée malienne depuis quatre mois.

« Une trentaine » de soldats maliens ont été tués et cinq blessés jeudi 19 mars dans une attaque attribuée aux jihadistes dans le nord du Mali, a indiqué l’armée malienne.

Les assaillants ont donné l’assaut tôt jeudi à un poste militaire à Tarkint, au nord de Gao, principale ville du nord du Mali, a indiqué à l’AFP un responsable militaire sous couvert de l’anonymat.

« Le bilan de l’attaque de #Tarkint ( #Gao) a lourdement évolué dans la journée: une trentaine de morts et 5 blessés », ont indiqué sur Twitter les Forces armées maliennes. Dans l’après-midi, l’armée avait annoncé que sa position de Tarkint avait fait l’objet d’une « attaque terroriste », terme utilisé par les autorités maliennes pour désigner les attaques des groupes jihadistes.

Des dizaines de morts

Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l’armée malienne depuis quatre mois. Dans un contexte de grave détérioration sécuritaire à travers le Sahel, les opérations imputées aux jihadistes ont fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de sécurité maliennes.

Le Mali a été confronté depuis 2012 à des insurrections indépendantiste puis jihadiste ainsi qu’à des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Parties du nord du Mali, tombé sous le contrôle de groupes jihadistes en 2012, jusqu’au lancement en janvier 2013 d’une opération militaire à l’initiative de la France, les violences se sont ensuite propagées au centre du pays et aux Burkina Faso et Niger voisins.

Devant la détérioration sécuritaire, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé en février avoir rompu avec la ligne directrice officiellement suivie jusqu’alors et de tenter de dialoguer avec certains jihadistes.

Avec AFP

SourceFrance 24

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