La navigation à vue est une constante de la gouvernance actuelle. Le président de la République, comme pour minimiser la misère des Maliens, vient, à travers le remaniement ministériel, faire preuve d’inconsistance, car les suppressions de postes, les éclatements, les superpositions (Primature et ministère de l’Economie et des Finances ensemble) ne sont pas de nature à rendre crédible la démocratie malienne.
A titre d’exemple, le Premier ministre est ministre de l’Economie et des Finances, un cumul inédit dans notre pays; l’ex-ministère de la Modernisation de l’administration et de la Transparence de la vie public (précédemment détenu par Safia Boly) disparait sans explication; les Droits de l’Homme, qui avaient été supprimés avec le départ du gouvernement de Me Kadidia Sangaré, reviennent avec la Justice.
Ces fluctuations révèlent beaucoup plus des enjeux politiciens que d’une saine administration de l’Etat malien. Comment comprendre qu’en moins d’un an toutes ces fluctuations aient été rendues possible dans un contexte sécuritaire aussi inquiétant ? Le pilotage à vue semble malheureusement être la Marque de fabrique de la gouvernance d’IBK depuis 2013.
Ne faudrait-il pas, pour mettre fin à ces changements capricieux légiférer sur la dénomination des départements pour plus d’efficiente
Majid