Permettez-moi de saluer le courage dont vous avez fait preuve en vous engouffrant dans la brèche anti-corruption, exercice dans lequel beaucoup avant vous ont mis la pédale douce après avoir montré leurs biceps. J’ai été en tout cas étonné et heureux de savoir qu’un opérateur économique pouvait crée sur le baudet.
Au Mali, rares sont les hommes d’affaires et les fonctionnaires hauts placés que les populations ne soupçonnent pas d’enrichissement illicite ou depratiques de corruption. A tort ou à raison. De toute façon. ces fléaux, qui font perdre aux caisses publiques des dizaines de milliards de F CFA par an (cf. les rapports du BVG, de la Casca et des inspections sectorielles), sont des cancers pires que le palu, le Sida. Ebola, etc., à extirper. A défaut, ils engloutiront l’avenir du Mali.
Cependant , votre approche n’est peut-être pas la meilleure, vos «adversaires» vous accusant de «règlement de comptes personnels» parce que vous avez délibérément voué aux gémonies le président de la Cour suprême, qualifié de «fonctionnaire le plus corrompu du Mali» alors que l’idée n’est pas de savoir qui est le plus corrompu ou qui est le moins corrompu, mais de combattre une pratique amorale, antipatriotique et détestable. Il fallait être sur que vous n’étiez pas en train de vendre la peau de l’ours vivant de l’avoir abattu.
Or en invitant la jeunesse vous soutenir au procès intenté contre vous pour lnjures et outrage à magistrat, vous nourrissie peut être la volonté d’entraver la manifestation de la vérité. Or, vouloir lutter contre la corruption demande des sacrifices pour la postérité, Un procès perdu contre un magistrat en fonction n’était peut-être que la moindre des Choses en l’occurrence.
Vous devriez aussi vous attendre a des déballages a votre faveur, Car comme le caricature le journal «Les Echos » pour monter sur l’arbre de la transparence, il vaut mieux n’avoir pas de pantalon troué.
Etes vous réellement prêt à mener le combat? Le doute est désormais permis, Car la méthode n’y est pas.
Par Majid.