Office Central des Stupéfiants : Environ 15 tonnes de produits illicites incinérées

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Incinération des stupéfiants saisis
Incinération des stupéfiants saisis (image d'archive)

L’Office central des Stupéfiants a procédé, ce mercredi 18 novembre, à l’incinération de plusieurs tonnes de stupéfiants et de psychotropes. L’opération a eu lieu sur le site de Diago, en présence du maire, du Directeur de l’OCS et du Substitut du procureur près le Tribunal de la Commune VI du district de Bamako.

08 tonnes de chanvre indien, soit 4 302 briques saisies à Kati ; 5,11 tonnes de produits pharmaceutiques frauduleux et contrefaits saisies à Bamako ; 2,4 Kg de cocaïne saisis par la cellule antidrogue de l’OCS à l’aéroport de Bamako ; 123 kg de haschich, plusieurs bouteilles d’alcool de contrebande saisies par la Minusma à Kidal…. Au total, environ 15 tonnes de stupéfiants ont été incinérées.

«L’incinération est une opportunité de sensibilisation », a indiqué le magistrat-colonel Adama Tounkara, Directeur de l’Office Central des Stupéfiants. «Beaucoup de nos compatriotes doutent encore de la volonté politique de lutte contre le trafic de drogue. Aussi, certains continuent malheureusement de penser que les produits saisis sont recyclés », a ajouté le Directeur de l’OCS expliquant la nécessité de médiatiser l’opération d’incinération.

Le trafic de la drogue est une réalité et les trafiquants ne manquent pas de ressources pour leur commerce illicite. « Les produits saisis ne sont qu’une partie visible de l’iceberg », a assuré le Directeur de l’OCS plaidant pour plus de moyens pour sa structure. Pour cette cinquième opération d’incinération, le cannabis saisi est, selon le directeur de l’OCS, estimé à 430 millions FCFA. Quant aux produits pharmaceutiques, sa valeur marchande est estimée à 1,2 milliard FCFA.

«La justice malienne est intraitable sur les questions de production, de commercialisation et de consommation des produits stupéfiants », a indiqué Ibrahima. Sissoko, Substitut du procureur près le Tribunal de Grande instance de la Commune VI du district de Bamako. «Les stupéfiants sont un problème d’insécurité lié au blanchiment de capitaux, mais aussi un problème de santé publique à cause des jeunes qui sont les premiers concernés par la consommation de la drogue», a-t-il détaillé.

Mamadou TOGOLA

Source : Maliweb.net

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