Office du Niger : Le choix stratégique de Empé!

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Comme pour dire que la nation aura toujours besoin de ses grands et dignes fils, le Conseil des ministres du mercredi 22 janvier 2020 a mis un terme au repos de l’ancien ministre en charge du Commerce de 2013 à 2018, Abdel  Karim Konaté dit Empé. Pour faire révolutionner la production agricole à l’Office du Niger, le gouvernement du Mali a fait confiance au douanier le plus populaire du Mali et reconnu pour son aisance à s’adapter à tous les terrains et domaines qu’on lui confie avec à la clé une réussite de record.

Après les douanes où il a gravi tous les échelons, six ans successifs d’expérience en tant que chef de département ministériel, Abdel Karime Konaté est un grand commis de l’administration malienne.

Nommé ministre du Commerce et de l’Industrie le 20 août 2012 dans le gouvernement d’union nationale alors piloté par Cheick Modibo Diarra, il se voit confirmé à ce poste par le nouveau Premier ministre, Diango Sissoko, le 15 décembre 2012.

Lors du réaménagement intervenu au sein du gouvernement le 22 juin 2013, Empé monte en grade. Le Premier ministre Sissoko lui confie le stratégique portefeuille de ministre des Finances.

Le vent de la fin de la Transition le laisse intact. Abdel Karim Konaté revient à la tête du département du Commerce dans le gouvernement formé par le Premier ministre Oumar Tatam Ly le 9 septembre 2013. A la constitution de son équipe, le 14 avril 2014, le Premier ministre, Moussa Mara, le confirme également à ce poste.

La cinquantaine, ce natif de Bamako est une référence parmi les ”soldats de l’économie” au Mali. A sa sortie de l’Ecole centrale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (ECICA) en 1984 avec comme spécialité «Douane» il intègre, un an plus tard, la fonction publique en qualité de contrôleur des douanes. Il passe deux années ( (1985- 1986) sous les drapeaux pour le compte du 1er contingent du Service national des jeunes (SNJ).

Après 15 années de service accompli, il bénéficie d’une bourse de formation de la Mission française de coopération pour intégrer la prestigieuse Ecole Nationale des Régies Financières du Burkina Faso- E.NA.RE.F. Il en sort 2ème major de sa promotion avec le Diplôme d’Administrateur des Services Financiers (promotion 2001).

De retour au pays, Abdel Karim Konaté s’inscrit au Programme de formation en Master de l’Institut des Hautes Etudes Economiques et Sociales de Bruxelles, délocalisée à Bamako où il obtient deux ans après le Master en Management financier. Au cours de sa carrière, «Empé»  a suivi d’autres formations et séminaires, notamment le 43ème Programme de bourse de l’Organisation Mondiale des Douanes, la formation des cadres supérieurs des douanes.

Avant son expérience gouvernementale, le ministre Konaté a exclusivement évolué au sein de l’administration des douanes. Après avoir servi à Koro et Zégoua, il a été placé à la tête de la Brigade mobile d’intervention de Bamako en 1995. Mais c’est à la ”Division Recherche et Intervention” qu’il va se faire un nom en réalisant la plus grosse saisie de chanvre indien dans notre pays (deux tonnes en 2005). Il fit également un passage très remarqué au Guichet Unique pour le dédouanement des véhicules. Ses bons résultats appréciés par la hiérarchie le propulsent à la tête de la Direction régionale des douanes de Kayes de 2009 à 2011 où il s’est signalé par d’autres records en termes de réalisations de recettes. A sa nomination dans le gouvernement de Transition, Abdel Karim Konaté était chargé des Relations internationales de la Direction générale des douanes.

Membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), Abdel Karim Konaté est le Secrétaire général adjoint du bureau national de cette formation politique. Il a reçu plusieurs distinctions pour service rendu à la nation : Médaille Commémorative de Campagne, Médaille du Mérite National avec Effigie Abeille, Chevalier de l’Ordre National du Mali, puis Officier de l’Ordre National du Mali.

Marié et père de cinq enfants, M. Konaté aime le football, la belote et la lecture. Il parle français et bambara.

A K

Source : Le Témoin

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