L’Armée française est engagée depuis 2013 au Sahel, à la demande du pouvoir malien. Mais le récent putsch du 18 août et les surprenantes déclarations de l’otage libérée Sophie Pétronin interrogent sur l’intérêt de la présence française dans la région. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un amer avant-goût d’une future trahison, écrit dans une tribune Gilles Djéyaramane.
En 2013, le pouvoir politique malien malmené par l’avancée des factions djihadistes en provenance du nord du pays demandait une assistance militaire française. Le président Hollande déclenchait en catastrophe l’opération «Serval» stoppant l’avancée des assaillants.
Depuis, l’opération «Barkhane» a remplacé l’opération et de nombreux acteurs ont rejoint le théâtre des opérations, notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui a vu sa mission prorogée jusqu’à la mi-2021. Cette dernière au mandat et moyens relativement limités ne s’est à ce jour guère illustrée de façon décisive sur le terrain et ce malgré des pertes humaines non négligeables.
Source : les echos