Création d’un comité de pilotage pour la réconciliation, l’unité et la sécurité. Il est initié par les dirigeants des mouvements armés, cadres et responsables communautaires. Impliqués dans la dynamique de paix pour faire face aux exactions dont sont victimes les populations dans les régions de Gao et Ménaka. En effet, durant ce mois de décembre, les acteurs ont procédé, au cours d’une série de rencontres à une analyse de la crise qui continue de secouer le pays.
C’est donc dans une synergie d’actions et d’engagements communs que les dirigeants des mouvements, cadres et responsables communautaires impliqués dans la dynamique de paix et de réconciliation inter et Intra-communautaire, ont entrepris cette démarche.
Dans un communiqué rendu public le 26 décembre, ils entendent se mettre ensemble. Cela pour contribuer au raffermissement des liens séculaires de fraternité et de partage. A l’instauration d’un climat de sécurité et de protection, des populations civiles. Propice à la préservation des droits humains, à l’épanouissement et au développement humain.
Aux termes des rencontres ténues à Bamako, les initiateurs ont mis en place un comité de pilotage. Qui se saisira de toutes les questions liées à l’unité, la réconciliation et à la préoccupante question des violences actuelles.
Répondre à la nécessaire prise en compte des préoccupations des populations
Cette démarche, selon les responsables du comité, a pour but de répondre à la nécessaire prise en compte des préoccupations des populations. «C’est également ensemble qu’ils condamnent les violences sous toutes leurs formes, les exactions contre les populations et la spoliation des biens», poursuivent-ils.
En effet, le Comité de pilotage invite le gouvernement du Mali, les mouvements impliqués et l’ensemble de la communauté Internationale. A accompagner cette initiative avec la diligence qu’exige la situation pour l’arrêt immédiat des violences actuelles.
Il exhorte tous les mouvements à entreprendre une collaboration franche et efficace. Pour contribuer à arrêter les violences actuelles et assurer la sécurisation de leurs zones d’action respectives.
Selon certains analystes, cette «initiative peut compléter les différentes actions entreprises jusque-là par les parties signataires et leurs partenaires». Toutefois, ils estiment que ce comité de pilotage «ne peut aboutir à la réconciliation que lorsque les groupes armés et les communautés s’impliquent dans la sincérité» pour la construction d’une paix durable.
Source : Studio Tamani