Les syndicats de la police nationale (SPN-SYNTADE, SYNAPOL, SNIPOL, SPN-CSTM ; SAP et SPN-UNTM) envisagent de tenir une marche pacifique, le jeudi 22 octobre 2018.
A cet effet, le vendredi dernier, ils ont adressé un préavis au ministre en charge de la Sécurité. Dans lequel ils dénoncent la « mauvaise foi de l’Administration » dans l’application des points d’accords du procès- verbal de conciliation. Signé le 25 avril 2018. Cependant, dans le dit procès verbal, explique les syndicats de la police nationale, il y avait six points d’accord. Il s’agit : la qualité OPJ pour les Sous – officiers de Police dans les conditions prévues par la loi ; la limite d’âge à 5 ans de la retraite des Sous – officiers et officiers au concours professionnel au lieu de 50 ans au plus ; la grille indiciaire ;
En effet, la nomination au choix, la création des postes de hauts fonctionnaires auprès des représentations diplomatiques, des départements ministériels et des gouvernorats, la relecture du décret N” 08 —351/ PRM du 26 juillet 2008 fixant le taux et Ies modalités d’octroi des primes allouées aux fonctionnaires de la police nationale.
Les deux points d’accord partiel (le réexamen des cas des policiers radiés et le cas des 119 diplômés), selon les policiers, sont au point mort. Après le constat fait par la commission de suivi des points d’accord, explique les syndicats de la police, nous sommes néanmoins surpris de voir que rien n’a été fait. « Tous les avant-projets suscités font l’objet de blocage. Ceci démontre la mauvaise foi de l’Administration »
Des nouvelles revendications sont venues s’ajouter aux anciennes
Entre temps, des nouvelles revendications sont venues s’ajouter aux anciennes. Il s’agit entre autres : situation des perdiems du 1er et 2er tours de l’élection présidentielle. A cela s’ajoutent la dotation en arme individuelle des éléments du GMS – MO. Et la dotation complète de tous les policiers, le maintien de la prime de risque sur les salaires des élèves sous officiers de police (ESOP).
Par ailleurs, il demande l’abrogation de l’arrêté n°2018-3390/MSPC-SC du 14 septembre 2018. Portant création, organisation et fonctionnement du bureau chargé de la sécurité privée. Mise à disposition des unités de Police de Bamako pour emploi, des éléments de la section musique comme convenu. Le maintien de la délivrance du Visa réservé exclusivement au personnel de la Police Nationale. Le dédommagement des policiers victimes des événements de Kidal. La réattribution des prérogatives relevant de la Direction Générale de la Police Nationale( DGPN) ;
Le non respect des articles 91 et 92 relatifs à la suspension conformément à l’ordonnance n°2018-015/P-RM du 15 mars 2018 portant statut des fonctionnaires de la police nationale, le maintien et la conservation domaniale des 20 hectares pour la construction de l’académie de la police nationale, le non respect du cadre de concertation par la direction générale de la police nationale, le non respect du cadre de concertation par la Direction Générale de la Police, dotation en véhicules pour l’infirmerie et le service social de la police nationale…
Source Républicain