Aliou Boubacar Diallo, comme à ses habitudes, a bien présenté ses vœux de Nouvel an à ses compatriotes, en dévoilant les grandes ambitions qu’il a toujours nourries pour faire rentrer son pays dans la cour des grands. Fort de son engagement politique pour son pays, il est aisé de faire le bilan d’une année de l’homme, à travers ses initiatives, les activités qu’il a menées tout au long de cette année écoulée, desquelles apparaissent en filigrane ses engagements.
Actif, ABD l’a certainement été au cours de ces 12 derniers mois ; lui qui n’a cessé de multiplier les descentes sur le terrain auprès des populations afin de toucher du doigt les réalités parfois difficiles auxquelles un nombre important de la communauté nationale est confrontée depuis plus d’une décennie.
Les maîtres mots de l’engagement du potentiel candidat de l’ADP-Maliba tournent autour du retour de la sécurité et de la paix, la reconstruction, la restauration des valeurs, avec diverses propositions pour sortir de la crise ainsi que des solutions pour réduire de façon drastique le chômage et la misère de masse auxquels le pays est durement confronté. Ce sont là quelques axes majeurs qui apparaissent dans la déclaration solennelle qu’Aliou Boubacar Diallo a adressée, à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance en ce 22 septembre.
L’homme d’affaires s’est particulièrement illustré par des actions engagées en faveur des populations dont l’altruisme éloigne de la démagogie ambiante et des querelles de chiffonniers qu’il a été donné à la population d’assister au spectacle navrant tant elles paraissent éloignées des préoccupations de son quotidien difficile.
Le probable candidat de l’ADP-Maliba est aussi et avant tout un homme de terrain qui a cherché à connaître son pays et les hommes pour appréhender les défis auxquels ils sont confrontésafind’y apporter des solutions pérennes. Le bilan de certaines de ces actions transparaît dans sa déclaration solennelle, publiée à l’occasion des commémorations du 22 septembre dernier. On apprenait ainsi que Aliou Boubacar Diallo, à travers « la Fondation Maliba, courant de cette année, a construit 122 forages », un chiffre symbolique représentant deux fois l’âge du Mal qui, selon le Président d’honneur du parti éponyme de la structure humanitaire, « correspond à deux fois 61 pour exprimer notre volonté d’aller vers la deuxième indépendance dont rêve tous les maliens : l’indépendance économique que j’appelle la nouvelle indépendance ». Les 61000 arbres, plantés dans les 20 régions au cours de cette année 2021 écoulée, portent à la fois les espoirs de germination du nouveau futur du Mali, mais traduisent aussi l’originalité d’un engagement qui ne repose pas sur le folkloredémagogique classique.
Et pour cause, sur le plan du soutien désintéressé, l’homme n’a pas attendu les opportunités des fameuses ‘’œuvres sociales’’ du Président pour s’illustrer. Et pour cause, si Aliou Boubacar Diallo explique à bon escient son appui envers « l’armée avec la construction des forages, des dons de matériels de santé, mais aussi le soutien aux enfants et veuves des soldats tombés ». Mais il faut rappeler que cet engagement date déjà de… 2012, quand l’armée malienne, alors en déroute, pulvérisait des records olympiques non homologués de course de vitesse et de fonds devant les colonnes djihadistes.
Le candidat du peuple
A l’instar du Président d’honneur de l’ADP-Maliba, d’autres opérateurs économiques se disposent certes à s’aligner sur les starting-blocks. Pourtant, aucun d’eux ne peut prétendre disposer d’un parcours similaire à celui de l’étonnant troisième à la dernière présidentielle de 2018, quand, en dépit de l’acharnement des pouvoirs publics, à travers un incessant harcèlement fiscal mettant à contribution la machine judiciaire, le capitaine d’industrie a taillé des croupières aux prétendus mastodontes de l’échiquier dont on sait aujourd’hui que l’apparente envergure politique se mesure non dans les urnes, mais à l’aune et à l’humeur des décrets de nomination du Prince du jour.
L’opérateur économique, qui se démarque du lot de ces nouveaux riches, a fait la preuve de son engagement politique et de sa proximité d’avec le vécu des compatriotes, contrairement à ceux-là qui n’ont d’envergure réelle qu’en cultivant avec obséquiosité les pouvoirs en place contre rétribution en avantages indus et en prévarication.
La vision de l’homme, basée sur son projet économique pour le développement du Mali, explique qu’une trentaine de formatons politiques en ait fait leur champion pour la prochaine présidentielle.Pionnier iconoclaste, l’homme d’affaires a en effet constamment défriché les secteurs d’activités, jugés à risques avant que sa détermination n’en fasse apparaître les énormes potentialités : usine de karité, entreprise minière cotée en bourse toisant la mainmise des multinationales du secteur, énergies propres à travers la prospection et la mise à jour de l’important potentiel d’hydrogène du Mali, etc. Pour le candidat de l’ADP-Maliba, le développement économique du Mali passe nécessairement par la mise en valeur et l’exploitation des ressources pour lesquelles le Mali dispose d’un net avantage comparatif, avec de forts creusets d’employabilité. D’ailleurs selon lui, « pour combattre le terrorisme, il faut lutter contre la pauvreté et le chômage de masse des jeunes », avait-il déjà estimé dans son adresse du 22 septembre dernier.
La différence par l’engagement
A travers le secteur social et la dynamique à cet effet mise en œuvre, l’engagement politique du candidat de l’ADP-Mali n’est guère un effet de mode, comme on en voit la floraison beaucoup plus démonstrative au demeurant, les prestations actuelles que multiplient ces candidats d’opportunité cachent davantage leur appréhension à devoir honorer les lourdes ardoises du pillage auquel ces nouveaux candidats opérateurs se sont livrés aux côtés de l’ancien régime. La multiplication de ces nouvelles candidatures, essentiellement d’opérateurs économiques quadrillant avant l’heure le terrain, n’est rien moins qu’une piètre tentative d’échapper aux inévitables poursuites judiciaires en s’oignant du label et de la dimension politique d’anciens candidats à une élection présidentielle. Car, une fois sous mandat de dépôt, ceux-ci ont beau jeu de crier à une cabale politique, une posture efficace à leurs yeux pour dissimuler leurs délits de prédation.
Au contraire de la tonitruante cohorte jappant aujourd’hui auprès des ors et des lambris de Koulouba, ABD n’est ni un tard venu pour recycler le trop perçu de leur association au pillage écoulé sous l’ancien régime, encore moins un novice de la compétition politique pour proposer une alternative crédible à la population malienne.
Pour ne s’être reconnu aucun maître, hors son mentor religieux, le puissant Chérif de Nioro, Aliou Boubacar Diallo a payé un lourd tribut par la cabaleengagée contre lui par l’ancienne famille présidentielle, du fait de son indépendance d’actions et de son refus de se soumettre à la nouvelle culture de prédation, de laquelle procèdent aujourd’hui beaucoup de richesses récentes en cours de recyclage politique auprès de l’actuelle classe dirigeante militaire.
Bien qu’étant nanti au plan personnel, il a fait de : l’épanouissement humain, la bonne gouvernance, la restauration de l’ancien vivre-ensemble communautaire son cheval pour relancer le rêve d’un Mali nouveau. Le Mali vaut, à ses yeux, bien des sacrifices, et « le Mali ne sera que ce que nous en ferons… ».
Source : La Preuve