Pour booster l’entrepreneuriat féminin en Afrique : La Plateforme« 50 millions de femmes africaines ont la parole » s’affiche

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Dr Diakité Aissata Traoré: Ministre De la promotion de la femme , de l'enfant et de la famille
Dr Diakité Aissata Traoré: Ministre De la promotion de la femme , de l'enfant et de la famille

La salle de conférence de l’hôtel Salam a abrité le lancement de la plateforme du projet « 50 millions de femmes africaines ont la parole. L’objectif est d’échanger avec les femmes entrepreneures du Mali sur les opportunités qu’offrent cette plateforme numérique. C’était, lundi le 24 février 2020, sous le parrainage du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Dr Diakite Aissata Kassa Traoré.

La Plateforme contient des informations détaillées sur la création, la gestion et l’expansion d’une entreprise, conçue à l’intention des femmes entrepreneurs. Elle est constituée de deux grandes sections : la section de « ressources » contenant des informations dont les femmes entrepreneurs ont besoin, et la section « réseautage » permettant aux femmes entrepreneurs de se mettre en réseau d’apprendre et de faire des affaires ensemble.

L’Afrique est bien positionnée en matière d’entreprenariat, c’est pourquoi on observe une quasi-parité hommes-femmes dans le domaine des affaires. Néanmoins les femmes demeurent confrontées à certains obstacles liés au genre tels que: la faiblesse d’instruction et de formation entrepreneuriale, la faiblesse des droits de propriété, les barrières juridiques qui compromettent leurs activités économiques, les barrières culturelles qui entravent leur avancée dans les affaires. En sommes, on note que les femmes ont des difficultés à accéder aux services financiers et non financiers, ce qui affecte énormément la taille et la prospérité de leurs entreprises. C’est au regard de ces problèmes que, la Banque Africaine de Développement (BAD) en partenariat avec le Marché Commun de l’Afrique Orientale (COMESA), la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), a lancé en 2017, la création du projet dénommé en anglais : « 50 million women speak plateform» et en français : 50 millions de femmes ont la parole » dans les états de la CEDEAO. C’est une plateforme qui vise à mettre à la disposition des femmes, toutes les informations utiles pour créer, promouvoir et accroitre leur entreprise. C’est dans cette optique que le présent TDR est lancé.

Selon Dr Diakite Aissata K Traoré, les femmes entrepreneures sont confrontées aux obstacles spécifiques au genre comme : l’atteinte, l’accès limité à la formation et aux opportunités de réseautage, la faiblesse des droits de propriété, le faible niveau d’éducation, qui les découragent et les empêchent d’évoluer, a-t-elle déploré.

Pour elle, en utilisant la technologie de l’information et de la communication, certaines de ses difficultés peuvent être atténuées d’où la mise en place de 50 millions de femmes africaines ont la parole, financé par la BAD et mise en œuvre par le marché commun de l’Afrique Orientale et Australe.

Le lancement médiatique continental de la plateforme 50 millions de femmes africaines ont la parole a été officiellement fait le mardi  26 Novembre 2019 à Kigali (RWANDA) lors de la seconde journée du sommet mondial sur le genre a-t-elle rappelé.

Le Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, invite les femmes entrepreneures à une utilisation  d’optimale de la plateforme pour l’atteinte de l’objectif de la promotion de l’autonomisation de la femme malienne.

Ce projet 50 millions de femmes africaines ont la parole contribue à l’autonomisation économique et sociale des femmes dans 38 pays du continent en fournissant une plateforme de réseautage permettant d’accéder aux informations sur les services financiers et non financiers. Et facilite un échange dynamique passionnant d’idées entre les femmes entrepreneures utilisant les fonctionnalités intégrées des médias sociaux pour les mettre en réseau en favorisant l’apprentissage entre pairs ,le mentorat et le partage d’informations et de connaissances au sein des communautés, en facilitant l’accès aux services financiers et aux opportunités de marché entre les zones urbaines et rurales et au-delà des frontières.

Bocar Napo stagiaire

Source : Maliweb.net

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