Et M. Ndjim de justifier ce soutien par le rôle que l’imam Mahmoud Dicko a joué dans le cadre de la résolution de la crise qui secoue le Mali depuis 2012. “Aujourd’hui, Mahmoud Dicko est un patrimoine vivant pour le Mali. Il y en a qui se reconnaissent en l’homme à travers ses prises de position religieuse, d’autres sociétales. Du coup il fait partie des solutions”, a-t-il rappelé. Avant de préciser qu’il ne s’agit pas d’un mouvement créé contre un homme, ni un régime encore moins contre ou pour l’opposition. “C’est une structure qui se veut fédératrice de bonnes initiatives pour aider le Mali à sortir de la crise. Mais surtout d’aller de l’avant et bâtir notre pays sur des valeurs de tolérance, de vivre ensemble mais aussi d’apporter des réponses à la bonne gouvernance”, a ajouté le coordonnateur, M. Ndjim.
Il a tenu également à préciser que la Cmas va mener ses actions dans un cadre politico-religieux. “Quand on est religieux, on pense que c’est un crime de parler de politique. La politique, c’est la gestion de la cité. Ça ne veut pas dire que X ou Y est candidat. Il s’agit de voir s’il ya des regroupements, des politiques dont les projets de société cadrent avec notre vision. Nous n’allons pas manquer de soutenir les hommes et des femmes qui se sont investis pour un Mali debout. Nous pensons que la politique ce n’est pas seulement des questions d’élection. Quand nous parlons politique, il faut le prendre dans sa dimension globale”, prévient Issa Kaou Ndjim.
Selon lui, il s’agit pour eux d’arrêter avec la contestation et de se positionner en force de propositions et de solutions. “Nous allons rester mobilisés et vigilants. Que ça soit le pouvoir, que ça soit la classe politique, chacun revendique ce patrimoine commun qui est le Mali. Alors tous ceux qui ont une vision pour un Mali debout, nous allons accompagner ces forces”, déclarera-t-il.
Source: Indicateur du renouveau.