Pouvoir de transition et montée en puissance de nos FAMAs : Comment anticiper face aux attaques terroristes ?

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Le plus grand défi du pouvoir de transition est la lutte victorieuse pour démanteler les bases des groupes terroristes. Cela doit passer par un éveil permanent de nos troupes pour contrecarrer toutes les velléités meurtrières de ces criminels, qui menacent les fondements même de nos Etats.

Parmi les points positifs de cette Transition, les observateurs mentionnent le front sécuritaire, où l’armée malienne, de plus en plus bien équipée, parvient à administrer des revers aux hordes de terroristes, qui essaiment certaines zones du territoire national. C’est ainsi qu’avec une volonté politique plus forte des autorités de transition, marquée par un effort de diversification de partenaires stratégiques, le ministère de la Défense semble engranger des succès. Et l’outil de défense national en ressent un certain aguerrissement pour répondre au devoir de sécurisation du territoire.

Et, aujourd’hui, tout le monde s’accorde pour reconnaître la réalité de « la montée en puissance de nos forces armées ». Mais, cette embellie ne doit être un arbre pour cacher la forêt. Une vigilance exceptionnelle doit être de mise, surtout dans le contexte du départ des troupes française de Barkhane et de ses alliés européens de la force Takuba.

En effet, le front sécuritaire a été marqué, le week-end dernier, par une attaque terroriste meurtrière à Mondoro, qui a entraîné la mort de 27 de nos vaillants soldats et la neutralisation de plus de 70 terroristes.  Comment ce drame est-il survenu ? Quel a été le mode opératoire de ces groupes d’écervelés dont on signale l’utilisation de véhicules piégés ? Quel rôle les populations ont-elles pu jouer pour ne pas signaler la présence de ces criminels dans la zone aux forces de défense le plus tôt possible ?

Toutes ces questions traduisent l’impérieuse nécessité pour la Grande Muette du Mali de se remettre en état d’alerte maximum sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans ce sens que nos militaires ne doivent plus, nulle part, manquer de vigilance et de concentration pour parer à toute éventualité.

En effet, le Mali est en guerre non seulement contre les groupes jihado-terroriste ; mais aussi en proie à diverses formes d’adversités et de complot ourdi par certaines puissances occidentales.

Et la récente évolution de la tension entre la France et le Mali ayant abouti à une rupture quasi-certaine des relations diplomatiques entre nos deux pays maximise les enjeux de défense des intérêts du pays des Soundiata Kéita, Babemba, Firhoun, etc.

C’est pourquoi, tous nos camps et garnisons militaires doivent dorénavant faire l’objet de mesures appropriées de protection et de sécurisation en vue de leur éviter toutes attaques surprises venant de nos ennemis. Ces mesures peuvent porter sur l’installation de dispositif de sécurité tout autour de ces campas et bases, pour en faire de véritables forteresses imprenables par les assaillants.

En outre, le ministère de la Défense et tout le haut commandement militaire doivent, sous la supervision du chef suprême des armées, le chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta, imaginer et prendre toutes les mesures appropriées pour éviter toute nouvelle attaque surprise des forces obscurantistes. Ne dit-on pas que « qui veut la paix prépare la guerre » ? Le président de la Transition, son Premier ministre et son ministre de la Défense sont plus que jamais interpellés afin de capitaliser davantage le soutien populaire dont ils bénéficient.

C’est à travers ces dispositifs préventifs, appuyés par l’acquisition de nouveaux matériels de guerre et la formation des hommes à déployer sur le terrain que le Colonel Assimi Goïta et son gouvernement parviendront rapidement à maîtriser totalement la situation. La survie du Mali en dépend, pour conduire le pays rapidement vers le retour à la normalité constitutionnelle.

Boubou SIDIBE

Source : Maliweb.net

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