La dématérialisation des demandes de documents est une réponse durable à un problème lancinant, celui de passer des jours dans de longues files d’attente pour acquérir les documents du RAVEC et de l’état-civil au Mali. Le contact physique n’étant plus nécessaire, il n’est plus besoin de se déplacer pour acquérir la fiche descriptive individuelle NINA. Le lancement de la plateforme de télé-demande de celle-ci est un pas important dans la modernisation de l’administration publique en permettant à chaque Malien, où qu’il se trouve, à l’intérieur du Mali comme à l’extérieur, d’être en possession de ses documents à titre gratuit.
C’est ce qu’a affirmé en substance, ce mardi 27 avril 2021 à la Primature, le Premier ministre, Moctar Ouane, présidant la cérémonie de présentation de la plateforme de télé-demande de la fiche NINA par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga. Pour lui, c’est aussi une occasion utile d’illustrer de nouveau les engagements souscrits par le Gouvernement de Transition.
En plus du gain de temps, la simplification des procédures et l’amélioration de la gouvernance en matière de fourniture des prestations aux citoyens sont les autres avantages de la dématérialisation.
Après la présentation de la plateforme par le capitaine Simbo Keïta, directeur du Centre de traitement des données de l’état-civil (CTDEC), et la simulation réussie d’une télé-demande de fiche NINA, le Premier ministre a félicité les acteurs et promis de soutenir le renforcement des capacités de ce centre pour une prise en charge efficace des sollicitations des citoyens. Il a ensuite remercié le PNUD, représenté par Thompson Sama, et l’Union européenne pour leur appui technique et financier.
Le Programme d’appui au fonctionnement de l’état-civil et à la mise en place d’un système d’information sécurisé au Mali (PAECSIS), de l’UE, a, en effet, contribué à permettre de rapprocher davantage l’administration des usagers par la mise en place de centres d’accueil citoyens dans une vingtaine de cercles.
Source : Malijet