La constitution du Conseil national de la transition (CNT) se fait attendre par toutes les composantes du pays. Pour le coordinateur de la CMAS, leur quota ne sera attribué au détriment de personne tout en appelant à soutenir Malick N’Diaw pour la présidence du CNT face à la demande du M5 à occuper ce poste.
Après la formation du gouvernement de la transition pour mener à bien la destinée du pays, c’est autour du Conseil national de la transition (CNT), qui devrait remplacer l’Assemblée nationale tout au long de la transition. Cette constitution du CNT est tant attendue par tous les fils du pays, au moment où le M5-RFP réclame la présidence et 40% des membres du CNT, le coordinateur de la CMAS, Issa Kaou N’Djim ne faisant plus parti du M5-RFP, dira que leur quota va à l’endroit de sa coordination. « On ne peut pas faire le CNT sans la CMAS, nous serons représentant valablement au CNT, nous avons des cadres valables pour défendre nos idéaux et apporter notre pierre pour la construction du pays. Le quota de la CMAS ne sera attribué à personne », a fait savoir Issa Kaou N’Djim, coordinateur de la CMAS dans une sortie médiatique hier sur les réseaux sociaux. Dans la même veine, le bras droit de l’imam Dicko a appelé à soutenir la candidature du colonel Malick N’Diaw à la tête du CNT. Puisqu’à l’en croire, « tout le monde se retrouve aux militaires à la différence d’un politique à la tête de cette institution », en réponse à la demande de ses anciens compagnons le M5 qui réclame la présidence et un quota important en récompense de son combat pour le changement. Avant d’ajouter que la population malienne à l’obligation de soutenir la transition pour la réussite des élections qui se pointent à l’horizon.
Il a profité de l’occasion pour lancer une flèche aux syndicats en grèves et ceux qui envisagent d’entrer en bataille notamment l’UNTM. « La transition est une période exceptionnelle, les centrales syndicales ne doivent pas faire de grève pendant cet intervalle de temps, ce n’est pas le moment propice. Nous devons aider ce gouvernement transitoire », lance-t-il avant de proposer au président de la transition, Bah N’Daw de prendre un décret afin de surseoir aux différentes grèves durant la transition.
Sur l’affaire de Farabougou, le coordinateur de la CMAS invite les Maliens à l’union sacrée autour de l’armée en cessant de tirer sur la ficèle sur les actions des FAMa. « Avant Farabougou, il y a des villages qui ont été enrayés ici et qui des politiques ont levé le petit doigt. Personne ne sait les contours de notre conflit. Il y a certains qui sont au Mali soi-disant pour nous soutenir, Dieu seul sait leur volonté. Beaucoup ne sont pas avec nous…Je salue le courage du vice-président de la transition, Assimi Goïta pour avoir galvanisé la troupe sur le terrain à Farabougou… ».
Source : L’indicateur du Renouveau