Les faits paraissent trop gros pour se taire dessus. En toute chose, il y a de la mesure et surtout de la raison qu’il faut savoir garder. Mais quand des esprits malveillants franchissent le Rubicon, sans considération aucune des règles élémentaires de la déontologie ou tout simplement de la vie entre humains, il faut les remettre à leur place.
En effet depuis un certain, un journal asexué, hybride, sans ligne éditoriale précise, cela à l’image même de son promoteur et directeur de publication et jouant sur la déontologie et la confraternité, s’attaque gratuitement à des honnêtes citoyens tout simplement ceux-ci refusent de lui donner de l’argent. Parmi eux figure un confrère respecté de la place de surcroit doyen de la presse. Ce directeur de publication (dont nous taisons pour l’instant son nom) ne manque presque pas de parution, sans évoquer comme son sport favori, des faits concoctés contre ce doyen uniquement dans le dessein de le jeter en pâture, le montrer à la face du monde. Il s’emploie à faire coup double dans cette sale besogne.
Ce journaliste asexué qui continue de faire la honte de la presse malienne par ses manières de faire sans foi, ni loi dont le jeu caché est non seulement de faire le boulot à la place de ceux-là qui cherchent par tous les moyens à abattre un homme aussi entreprenant que sa cible ou d’arriver à soudoyer celle-ci rubis sur ongle. Ses pages sont malicieusement mises à contribution pour aider « certains qui continuent à perdre une guerre de face » à mener leur guerre asymétrique. Chasser le naturel, il revient au galop. Le même directeur de publication qui retourne aujourd’hui sa plume contre son bienfaiteur comme il est pétri de ce sale caractère, avait déjà bénéficié des largesses de celui-ci, il y a une dizaine d’années.
Le robinet lui était tard fermé au nez, il avait essayé de s e frayer un nouveau chemin avec la création de son journal pour revenir réclamer des encarts publicitaires et autres subsides et pas plus tard que trois ans. Il n’hésitait pas non plus d’apporter personnellement, à bout de bras, quelques exemplaires à chacune de ses parutions avant d’être interdit de même passer par devant le bureau à fortiori y déposer ses feuilles de choux. Ne sachant à quel saint se vouer et comme si ce dernier est obligé de lui parler, notre insipide confrère est en train d’utiliser le même mode opérateur contre son ancien bienfaiteur dont lui seul possède le secret. Il s’agit du harcèlement par le truchement de la satisfaction de ses intentions inavouées.
Ce système est d’ailleurs bien connu de tous les responsables des différents domaines et services du pays qu’il a connus depuis plus de 20 ans dont nous tairons pour l’instant leurs noms. Certains responsables qui sont décédés avec le regret dans leur cœur d’avoir connu et côtoyé une telle créature des plus infréquentables, pire que la peste. Eux qui l’avaient rendu d’inestimables services et l’ont fréquemment dézingué qui ne veulent même plus le sentir en peinture. Autre de ses victimes les plus récentes, est un confrère qui a fait valoir ses droits à la retraite depuis quelques jusqu’à dans sa vie privée pour une histoire de famille. Que valent donc le sens de la déontologie et de la confraternité ?
Tous ceux qui se plient à ses chantages sont épargnés et ceux qui refusent sont sournoisement combattus par articles interposés et sans discernement. Grâce à son don inné de l’imposture et de l’acharnement, il a même le culot de dire à qui veut l’entendre qu’il est « incontournable dans la presse » comme si le jour où il mourra , la presse n’existera pas. Sa cible privilégie reste des gens nantis ou d’une certaine renommée sociale.
Ce n’est pas un ancien directeur général d’une grande structure financière qui dira le contraire pour avoir subi une campagne médiatique insidieuse en le qualifiant de tous les noms d’oiseaux. Ces agissements indignes comme à son habitude, ne visaient ni plus ni moins qu’à salir ce respectable doyen de la presse, à qui il avait demandé des services. Ce confrère qui fait honte à la presse doit savoir que nul n’a le monopole de l’indécence, de l’incurie, de la méchanceté gratuite ou encore moins de l’indignité.
Il doit savoir que la vocation d’un journal n’est pas d’être un prétoire mais se doit d’informer sainement, dignement avec l’observance des règles élémentaires de la déontologie . Il doit savoir aussi qu’il a beau se cacher derrière sa plume alambiquée, la vraie nature et motivation de son canard est connue ainsi que ses commanditaires tapis dans l’ombre. On ne saurait montrer l’or à celui qui le confond au cuivre. Ainsi, inutile d’appeler à ce confrère véreux et cupide à redescendre sur terre et à respecter la déontologie et la confraternité dans ce noble métier qu’est le journalisme. Pour cause, ses qualités et compétences journalistiques sont sujettes à caution. Une fois de plus la haute autorité de la communication(HAC) a du pain sur la planche pour nettoyer les écuries d’Augias.
Moussa Bamba
Source: La Mutation