Un atelier de mise en place d’un comité de national de veille citoyenne et parlementaire sur l’application de la Charte pour la Prévention et la Gestion des Crises Alimentaires (Charte PREGEC) au Mali, s’est ouvert, le lundi 3 février 2020, au Grand Hôtel de Bamako, sous la présidence du secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé. A ses côtés, le représentant d’Oxfam au Mali, Mamadou Ballo, le représentant du président de la commission rural et du développement de l’Assemblée nationale, Mamadou Sagara, le président de la Coordination Nationales des Organisations Paysannes (CNOP), Ibrahim Coulibaly.
Ces travaux sont lancés au Mali suite à l’expérience pilote au Burkina Faso, dans le cadre du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) sous l’égide de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), avec l’animation technique du Comité Inter-états de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et du Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE).
Organisé par la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP-Mali), en collaboration avec le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le Secrétariat Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, l’atelier de deux jours, vise à mettre en place un Comité national de veille citoyenne et parlementaire sur l’application de la Charte PREGEC au Mali. Il s’agit à travers ce Cadre pour les organisations paysannes (OP), les organisations de la société civile (OSC) et les organisations du secteur privé de s’engager à interpeller les pouvoirs publics et leurs partenaires techniques et financiers sur le respect des engagements de la Charte PREGEC.
Au-delà des enjeux sécuritaires au Mali, l’atelier sera l’opportunité pour les organisateurs et participants, d’attirer l’attention internationale sur l’importance de l’engagement citoyen malien et les progrès réalisés en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) au Mali tout en abordant les défis restants. La Charte souligne notamment l’importance de la coordination des interventions de sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) et de l’alignement des actions des partenaires avec les priorités nationales. Les Organisation de la Société civile (OSC) sont amenées à jouer un rôle crucial en interpellant les autorités publiques ainsi que leurs partenaires à respecter leurs engagements pris.
Il est attendu de ces réflexions de deux jours que les Organisations paysannes (OP) les OSC, le secteur privé et parlementaires ont une meilleure connaissance du RPCA et de SON dispositif PREGEC ; qu’ils ont une meilleure connaissance de la charte PREGEC, de ses engagements et des indicateurs de suivi ; un comité national de veille citoyenne et parlementaire sur le suivi de l’application de la charte PRGEC est mis en place au Mali et ses axes d’intervention sont clairement définis.
Plusieurs sujets seront abordés par les participants afin de formuler une charte de veille digne de ce nom. L’on note entre autres, le RPCA et son dispositif PREGEC ; de la charte de l’aide alimentaire à la charte PREGEC ; du mécanisme de suivi des engagements ; du rôle des OP et OSC dans le suivi des engagements de la charte PREGEC.
Lassine Dembélé, a, au nom du ministre de l’agriculture salué la tenue de cet atelier. De plus, il a insisté sur la révision de l’aide alimentaire et la meilleure gestion de ladite aide.
Auparavant, le représentant d’Oxfam, Mamadou Ballo, d’ajouter que nous sommes au cœur d’une situation qui nous a toujours interpellés. Il urge selon lui donc de trouver des solutions à la problématique de la sécurité alimentaire car toute notre existence est conditionné à une bonne alimentation. Je retiens deux choses à ce sujet d’aujourd’hui. Il nous faut, indique Mamadou Ballo, la domestication du PREGEC et le respect des engagements pour que le PREGEC atteint son objectif.
Ibrahim Coulibaly, président du CNOP, de mettre l’accent sur l’effort constant du Club du Sahel, du ROPPA, d’OXFAM, des autorités maliennes, des OP, des OSC, acteurs du secteur privé, parlementaires, à leur côté pour que cette organisation soit.
Hadama B. Fofana
Source : Lerepublicainmali