Si la liberté provisoire a été accordée à Amadou Aya Sanogo et ses complices par la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako, le mardi 28 janvier 2020 dernier, de l’affaire dite «Ministère Publique contre Fousseyni Diarra et autres communément appelée affaire Amadou Aya Sanogo », un deal aurait cependant se passer entre les 24 familles des victimes et la Primature pour que leurs conseils ne puissent s’opposer à cela.
Aujourd’hui une autre étape est en train d’être exécutée dans l’affaire qui est celle de la phase de réparation des 24 familles des victimes dont les proches ont été victimes d’enlèvement et assassinat, complicité d’enlèvement et d’assassinat où les corps ont été retrouvés dans un charnier en 2013 à Diago.
L’incertaine reprise du procès, la partie civile et les familles ont dû proposer des conditions pour la liberté provisoire à Sanogo et coaccusés sous l’égide du Pm Boubou Cissé et de son Ministre de la Justice Malick Coulibaly. Et enfin un consensus a été trouvé ; les enfants des victimes bénéficient depuis un certain temps le pupille national. En plus de cela, les familles ont été envoyées à la Police Nationale pour que chaque famille puisse donner le nom d’un jeune qui intégrera bien ce corps paramilitaire.
Selon un habitant de Tabacoro, qui nous a alertés et après vérification, les 24 familles des victimes ont été le jeudi 13 février sur le site des logements sociaux de Tabacoro pour prendre les clés de leurs nouvelles villas en guise d’une partie de réparation en attendant la reprise du procès.
Attendons d’y voir claire comment prendra fin cet affaire qui a tant suscité de critiques par tous…
Bokoum Abdoul Momini
Source : Maliweb.net