Déjà, «plus de 21 milliards de dollars américains, d’après le dernier rapport de qualification 51-101» et une capitalisation de près de 100 milliards US en vue, les investissements du capitaine d’industrie malien, dans la nouvelle énergie, sont en passe de propulser le pays dans la cour des grands de la production des sources d’énergie. À condition que soient au rendez-vous l’engagement des pouvoirs publics et la détermination collective à sortir de l’impasse des blocages dus aux collusions politico-économiques caractéristiques des mœurs de la gouvernance de ce pays !
Si l’adversité politique de l’ancienne famille présidentielle l’a obligé à se désengager de la production aurifère, en cédant ses parts dans la société Wassoul’Or, Aliou Boubacar Diallo n’a ni renoncé à ses ambitions politiques, mais davantage, encore moins au développement des affaires.
Pour rappel, Aliou Boubacar Diallo avait fait de Wassoul’Or, la première entreprise minière créée et détenue par un opérateur local aux côtés des multinationales, en réussissant la prouesse de la faire coter à la bourse de Francfort en Allemagne. En la matière, le challenge d’une capitalisation boursière dénotait la confiance des investisseurs en la solidité d’une affaire conduite par un homme d’affaires n’appartenant a priori pas au gratin des finances mondiales.
Mais la démesure et la pratique de prédation de la famille de l’ancien président IBK, notamment de son rejeton Karim Kéita, avaient entretenu un tel climat malsain que l’opérateur avait préféré céder son affaire à des capitaux étrangers.
Ce n’était cependant que partie remise, car le propre de l’homme d’affaires, arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, est d’innover en matière de développement économique. Et pour cause, l’or exit, Aliou Boubacar Diallo va désormais orienter ses «investissements dans l’hydrogène, en dérisquant d’un point de vue géologique l’hydrogène naturel après plus d’une vingtaine de forages et en étant le pionnier de la production de l’électricité avec l’hydrogène naturel sans émission de CO2», explique-t-il. Car, justement, le créateur de Wassoul’Or est d’abord un pionnier, investissant dans des secteurs pratiquement pas exploités par ses pairs opérateurs nationaux.
Et c’est avec fierté que l’opérateur, en dépit des risques inhérents à son initiative, peut affirmer que «grâce à nos travaux dans le Bloc 25 au Mali, nous avons pu confirmer la plus grande découverte d’hydrogène naturel au monde parmi la dizaine de découvertes signalées» à travers le monde par le BGR, une structure d’évaluation scientifique allemande en matière de recherche géologique.
Certes, le Mali est durablement impacté par la crise sécuritaire due au terrorisme, mais bien souvent aussi par la corruption systémique entretenue par son élite politique, sécuritaire dans laquelle baigne le monde des affaires. Pourtant, «aujourd’hui, le Mali a une crédibilité certaine dans le secteur minier et gazier. Son potentiel est avéré et confirmé par différentes études scientifiques…» affirme Aliou Boubacar Diallo, dont l’expertise en la matière est certainement avérée. «Cette découverte d’hydrogène naturel permettra sans nul doute au Mali de dépasser un jour le Qatar», prophétise-t-il avec conviction.
Un engagement pour développer le Mali par l’hydrogène
Au sortir de l’or, pour ainsi dire, Aliou Boubacar a innové en investissant un secteur auquel peu sinon pas d’opérateurs maliens comme étrangers n’avaient prêté attention. Un challenge auquel pourtant a cru cet opérateur iconoclaste en créant une société qui ambitionne d’être «le plus grand producteur africain d’hydrogène et un fournisseur majeur d’hydrogène naturel et vert à l’Europe pour lui permettre d’arriver à la neutralité carbone, tel que décidé à l’accord de Paris lors de la COP21».
Dépourvue de toute dette, ce qui constitue un handicap majeur pour toute entreprise de cette envergure, la nouvelle société d’hydrogène dispose déjà de «son programme d’African Big Green Deal, avec un investissement total de plus de 20 milliards d’euros, à réaliser pour la production d’hydrogène naturel et vert au Mali et dans plusieurs autres pays africains où des filiales ont déjà été incorporées». Et, à terme, la valorisation de la «société dépassera la centaine de milliards de dollars américains», détaille l’homme politique et promoteur d’affaires.
L’or est certes aujourd’hui considéré comme l’essentiel de l’indicateur de richesses du sous-sol malien. Cependant, ceci paraît réducteur du riche potentiel gazier dont la démonstration vient d’être faite, à travers les recherches et investissements effectués par Aliou Boubacar Diallo.
En effet, le Mali a raté le tournant de la valorisation de sa production d’or, n’ayant guère appuyé les promoteurs locaux à davantage investir dans les industries de traitement aurifère, dont on sait qu’elles permettent de dégager d’importantes plus-values avec les minerais associés comme l’argent ou autres métalloïdes très prisés dans les industries technologiques de pointe.
Mais Aliou Boubacar Diallo est convaincu que «Ce projet d’hydrogène naturel va inscrire durablement le Mali dans la transition énergétique et permettre ainsi le développement durable du pays». Et en la matière, «…mon engagement pour faire du Mali un grand producteur d’hydrogène est resté intact», s’engage avec presque solennité le promoteur de la nouvelle énergie.
L’opérateur innovant part d’un postulat solide : «Le développement économique et social du Mali se fera par l’implication des opérateurs économiques privés maliens dans la mise en valeur de notre secteur minier et gazier…» dont les effets d’entraînement se ressentiront sur «tous les autres secteurs de l’économie nationale».
«Nous vivons dans un monde mondialisé où l’interdépendance et la mutualisation de nos efforts et de nos moyens sont les seules capables de nous aider à relever les défis multidimensionnels du moment (sécuritaire, économique et sanitaire)», poursuit le candidat de l’ADP-MAliba.
Aliou Boubacar Diallo inscrit ses efforts dans l’intégration et la promotion de toutes les potentialités, d’abord nationales, notamment en finançant, pour des étudiants maliens, comme il le fait «actuellement, une thèse de Doctorat sur l’hydrogène naturel en partenariat avec l’IFPEN (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles)… et deux autres thèses sur l’électrification décentralisée du Mali avec l’hydrogène, sont en cours de négociation avec des universités européennes ».
«Il est temps que le Mali protège ses ressources minières et gazières en les inscrivant dans les questions de sécurité nationale, comme l’ont fait d’autres pays gaziers avec leur gaz naturel», lance Aliou Boubacar Diallo, en guise de cri du cœur. Ce qui est un impératif catégorique incontournable pour toute gouvernance soucieuse de sortir enfin le pays de l’impasse, voire du gouffre où l’ont plongé durablement ses élites politiques de l’ère de la démocratie.
Du reste, et c’est aussi vrai pour les perspectives à long terme du pays, «La solution à la crise multidimensionnelle malienne n’est pas que militaire. Elle est aussi et surtout économique… la solution à la crise malienne passera en partie par le développement de ce projet structurant, innovant, à fort potentiel de valeur ajoutée et de création d’emploi », assure le Golden boy malien des affaires.
Sortir de l’impasse de l’économie criminelle
La nouvelle énergie, basée sur la production dépouillée de tout vecteur de pollution, sera la clé de la future révolution industrielle, tout comme le numérique et la digitalisation ont durablement marqué la nouvelle économie et les échanges. Les analyses suggèrent que les grandes économies se préparent activement au tournant majeur et inévitable de l’abandon du tout fossile.
D’ailleurs, l’insolente santé financière des monarchies pétrolières a, ces dernières années, pris du plomb dans l’aile, car on assiste à la multiplication des efforts de réorientation et de diversification des économies de la péninsule arabique et du croissant pétrolier. Le tournant amorcé par la Russie et les importants investissements gaziers dans l’arctique annoncent la nouvelle ère de l’énergie propre, après laquelle les grands pays sont engagés dans un marathon de développement du secteur, et dans laquelle le Mali pourrait disposer d’une place privilégiée, comme le souligne l’ancien promoteur de Wassoul’Or.
Aliou Boubacar Diallo propose donc un engagement public affirmé dans un secteur où la teneur des réserves et la capacité d’accès font nettement du Mali un pays figurant dans le peloton de tête des nouvelles nations gazières avec de surcroît d’importants avantages comparatifs. Au-delà de l’amateurisme et la passivité des pouvoirs publics, le secteur gazier en phase actuellement de recherche sera porteur «de projets structurants et à fort potentiel de développement, pouvant faire émerger une puissante économie nationale, pour mettre fin au cercle vicieux de l’économie criminelle».
C’est pourquoi, «le secteur minier et gazier, avec sa grande capacité de création d’emploi de masse, doit être soutenu et protégé par l’Etat du Mali et les Maliens». Ce domaine a jusque-là échappé à la prédation de l’ancienne famille présidentielle dont la pratique consistait à déstabiliser et à déposséder de leurs affaires les opérateurs de riches secteurs économiques à fortes potentialités.
On le sait, comme notamment pour cet important opérateur pétrolier décédé des suites d’une attaque cardiaque provoquée par la dépossession de ses contrats dont il avait été victime, le propre de Karim Kéita était de profiter du pouvoir paternel pour s’emparer de toute affaire censée être génératrice de retombées financières.
Cela avait été le cas aussi avec un industriel de la filière engrais et intrants agricoles, sur les affaires duquel l’ancien vendeur de véhicules usagés avait jeté son dévolu en compagnie d’un tonitruant et analphabète leader paysan repris de justice. L’industriel avait frôlé de peu la faillite. Les conséquences avaient été telles que le Mali avait plongé dans une crise d’approvisionnement des producteurs en intrants, notamment courant 2019 et 2020, au point d’entraîner une chute drastique de la production agricole nationale.
Mais le candidat de l’ADP-Maliba croit dur comme fer : les décideurs et autres, à qui le peuple aura confié son destin, se doivent dans la transparence de «défendre les grands projets économiques structurants des Maliens, qui sont les seuls à pouvoir développer de manière autonome et durable notre pays, en créant de la richesse et des emplois en masse, pour répondre au chômage de masse des Maliens».
Aliou Boubacar Diallo avertit décideurs et autres partenaires : «Toute tentative de diversion pour retarder ou empêcher la mise en production de l’hydrogène naturel et vert du Mali, tant attendue et suivie par les Maliens, ne sera pas acceptée». Signe de la détermination d’un homme d’action à aller jusqu’au bout !
Mohamed Ag Aliou
Source : Nouvelle Libération