Projet PASIE : Cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur « le suivi physique des activités d’exploration et des opérations de production minières »

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La cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur « le suivi physique des activités d’exploration et des opérations de production minières » s’est tenue ce mardi 10 Décembre 2019 à l’Hôtel RADISSON BLU de Bamako. La formation  qui durera trois jours est organisée au profit des parties prenantes à la surveillance du secteur minier au Mali. C’était en présence de Mme KONATE Salimata DIAKITE, Contrôleur Général des Services Publics, M. Alfred ENOH, Chef de Projet PASIE, M. Célestin ANKAMTSENE, Expert International en Audit Burkina-Mali du PASIE ainsi que les acteurs concernés du secteur.

Avec comme objectif globale de permettre aux parties prenantes nationales à la surveillance de l’industrie extractive au Mali d’acquérir les connaissances sur les bonnes   pratiques et mécanisme pratiques de suivi physique efficace des activités d’exploration préalables à  la mise en production d’un gisement, ainsi que ceux relatifs aux opérations de production, de stockage, de transport, de valorisation et d’exportation du minerais ou des produits minéraux valorisés. Toutefois les objectifs spécifiques sont le suivi physique efficace des activités d’exploration préalables à la mise en production d’un gisement et le suivi physique des opérations de production, de stockage, de transport, de valorisation et d’exportation du minerais et ou des produits valorisés/ transformés.

Dans son allocution, M. Alfred ENOH affirme que « la formation matérialise l’option fondatrice du projet PASIE d’œuvrer au renforcement des capacités à la fois des institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques et de leurs parties prenantes externes nationales dans le domaine de la surveillance du secteur extractif. »

Aussi, il ajoute que  « le projet PASIE reconnait l’importance d’assurer la durabilité du développement des compétences auprès des parties prenantes externes des institutions Supérieures de contrôle des Finances Publiques, particulièrement des acteurs tels les ministères et organismes publics responsable ; la société civile, les médias et les organisations non Gouvernementales (ONG). »

Quant à Mme KONATE Salimata DIAKITE, elle est convaincue que cet atelier  « contribuera à familiariser les vérificateurs aux questions d’audit pertinentes ainsi que les techniques à utiliser dans le cadre d’un audit des entités chargés du suivi physique des activités d’exploration et de production minières. »

En outre, cet atelier sera animé par deux experts de l’industrie extractive (IE) du PASIE ; M. Léonide MUPEPELE et le Pr Théophile NDOUGSA MBARGA. Ces experts échangeront avec les participants sur des aspects variés dans le suivi physique des activités d’exploration et de production minières à savoir : la définition du concept de suivi physique  des activités d’exploration et de production minières, les éléments clés de suivi physique et technique, les bonnes pratiques de suivi de l’exécution des travaux d’exploration  et des opérations de production, la cartographie des signaux d’alerte en matière de fraude et d’indices de mauvaise gouvernance aux phases d’exploration et de production minières et enfin sur les instruments juridiques, les techniques à utiliser par le vérificateur pour mener à bien un audit du suivi physique des opérations d’exploration et de production minières.

A rappeler que le  projet d’amélioration de la  surveillance de l’industrie extractive en Afrique Francophone subsaharienne (PASIE) est  une initiative régionale  de six ans financé par le Gouvernement du Canada, qui a pour but d’améliorer la Gouvernance, la transparence  et la reddition des comptes dans le secteur extractif en Afrique Francophone Subsaharienne, afin de contribuer à une croissance économique durable au sein des pays concerné.

En terme des objectifs spécifiques, le projet appuiera le renforcement de la Gouvernance du secteur de l’industrie extractive à trois niveaux complémentaire : le renforcement des politiques  et des cades légaux, fiscaux, règlementaire et institutionnel ; le renforcement  des capacités des institutions de surveillance, l’application et l’audit des cadres légaux et administratif  et le renforcement de l’environnement de gestion au plan des responsabilités, autorité et obligations parmi les institutions, les divers intervenants et les preneurs de décisions dans le secteur extractif.

AFANOU KADIA DOUMBIA, stagiaire Malijet.com

Source Malijet

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