Projet sécurité et développement au Nord du Mali : 12 milliards de FCFA pour la deuxième part

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Le financement est assuré par l’Union européenne, à travers son fonds fiduciaire d’urgence, l’Agence française de développement et l’État malien. Les activités porteront sur l’appui technique et financier aux investissements socio-économiques des collectivités territoriales des Régions de Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka

Dans le cadre du suivi des activités du Projet sécurité et développement au Nord du Mali, phase II (SDNM), la direction générale des Collectivités territoriales (DGCT) a organisé, hier dans ses locaux, un atelier de restitution et de validation du rapport de l’évaluation à mi-parcours dudit projet.

L’ouverture des travaux, présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, a enregistré la présence du directeur de l’Agence française de développement (AFD), François Tirot, des responsables de la DGCT et des partenaires techniques et financiers.

La deuxième phase du projet SDNM qui s’achève en février 2021, concoure à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en apportant un appui technique et financier aux investissements socio-économiques des collectivités territoriales des Régions de Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka. Le coût total de cette phase est de 12 milliards de Fcfa, financés par l’Union européenne à travers son fonds fiduciaire d’urgence, l’Agence française de développement, et la République du Mali.

Le projet est innovant de par son mode opératoire qui privilégie l’identification des besoins par les collectivités territoriales.

En effet, toutes les activités sont mises en œuvre sous la maîtrise d’ouvrage des collectivités avec l’assistance de deux opérateurs techniques : Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) et PROMAN.

Cet atelier de deux jours vise globalement à la coordination et à la mise en œuvre efficiente du projet SDNM. Dans son discours d’ouverture, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga a rappelé quelques résultats appréciables déjà engrangés.

Il s’agit, entre autres, de la réalisation de 74 infrastructures en hydraulique dont 35 dans la Région de Taoudénit, 15 à Kidal, 12 à Ménaka, 11 à Tombouctou, 11 à Gao. S’y ajoutent 17 infrastructures scolaires dont 8 dans la Région de Tombouctou, 6 à Gao, 1 à Mopti, 1 à Kidal, 1 à Ménaka.

Également, 8 infrastructures sanitaires ont été réalisées, dont 4 dans la Région de Ménaka, 3 à Tombouctou et 1 à Gao.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale dira qu’il est attendu de cet atelier de validation du rapport d’évaluation du projet, une appropriation collective des forces et faiblesses de SDNM II et des stratégies visant à renforcer l’achèvement du projet. Autre résultat attendu : la prise en compte des leçons apprises dans la planification des projets futurs, notamment dans la phase III du projet.

À l’AFD ainsi qu’à l’Union européenne, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga a réitéré les remerciements du gouvernement pour leur accompagnement des initiatives des autorités dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

De son côté, François Tirot soulignera que cet atelier de deux jours concerne prioritairement le partage des résultats d’évaluation à mi-parcours de la deuxième phase du projet. Et d’ajouter que sa tenue à quelques jours seulement de la mise en place du Conseil national de la Transition, permet de rappeler à quel point l’objectif de restauration de l’unité nationale constitue un point important de la feuille de route de la Transition…Lire la suite sur lessor

Source : Essor

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