Prolongation de la transition : Le niet des partis pressés fait écho ailleurs

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Une vue des participants
Une vue des participants

Alors que la Cedeao statuait sur la situation politique au Mali, les partis du Cadre d’échange pour une transition réussie au Mali s’organisaient. Ces partis disent non à la prorogation de la transition et aux assises de la refondation. Dans une déclaration, le 6 novembre 2021, ils affirment constater une profonde cassure de la dynamique de réussite de la transition, conséquence des ratages de chronogramme.

Ils pointent du doigt la création forcée de l’Aige et des résultats qui sont attendus par des assises qui ne sont pas nécessaires.

Ces partis exigent du gouvernement malien le respect de ses engagements vis-à-vis du peuple et de la communauté internationale.

Ils demandent au gouvernement, dans les plus brefs délais, de se ressaisir et faire le réalisable et prioritaire dans les délais impartis pour le bien du peuple. Ils rappellent surtout les engagements pris envers le peuple à travers le Programme d’action gouvernemental (PAG) et les serments prêtés.

Selon eux, le gouvernement doit aussi se souvenir de la forte volonté d’inclusivité et de consensus du peuple et du président de la transition. Cela, pour le moment, n’est pas palpable dans les paroles et les actes. Ils informent aussi qu’aucune nation ne s’est construite sur le mépris, la revanche et le favoritisme. Les partis rejetant les assises indiquent également que l’inconstance décisionnaire crée un manque de confiance et prouve une carence de compétences.

Le regroupement rappelle que ces mentions répondent à leur devoir de contribuer à la réussite de la transition par le respect de la volonté du peuple malien, le retour à l’ordre constitutionnel et de leur engagement collectif envers la communauté internationale.

Ces partis opposés ont expliqué que durant la rencontre du 20 août 2021 avec les partis politiques et ce, malgré la forte recommandation du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, concernant l’inclusivité et le consensus, le Premier ministre a tout simplement décidé unilatéralement de l’«irréversibilité».

Lors de la dernière visite du médiateur, le gouvernement de transition s’est engagé à publier le calendrier électoral avant la fin du mois d’octobre 2021. Force est de reconnaître que cet engagement n’est pas tenu. « Nous tenons le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga pour seul responsable des conséquences du non-respect des engagements pris devant la communauté internationale », indique la déclaration.

Ibrahim M.GUEYE

Source : Infos24

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