L’Agence malienne pour la promotion de l’emploi (ANPE) se bat du mieux qu’il peut dans l’employabilité au Mali. Les chiffres qu’elle a obtenus en 2019 et 2020 sont assez parlant.
En 2019, sur 103 activités programmées, l’Agence malienne pour la promotion de l’emploi (ANPE) au Mali a pu exécuter totalement 77 et 13 étaient en cours d’exécution à la date du 31 décembre 2019. Ce qui fait un taux de réalisation de 87,4% contre 86,5% de réalisation en 2018 et 88,2% de réalisation en 2017, lit-on dans une note technique de ladite Agence.
Dans les réalisations faites, la promotion de l’auto-emploi (mécanisme consistant à encourager les demandeurs d’emploi et tout porteur de projet, à accéder aux mécanismes de financement et de garantie en vue de la création de PME/PMI, des TPE et des AGR) a enregistré à elle seule 74,2%. Quant aux domaines de la « Coopération et migration professionnelle » et de l’« Intermédiation », ils ont atteint un niveau de réalisation de 60%.
Dans la note technique de l’Agence, on peut lire à propos de l’intermédiation qu’elle « consiste à rapprocher les offres et les demandes d’emploi. Par les activités d’intermédiation, il faut comprendre les enregistrements des demandeurs d’emploi, les enregistrements des offres d’emplois, les placements effectués y compris les stages de formation professionnelle ».
En ce qui concerne les activités prévues en 2020 par l’ANPE, 33,7% ont été réalisées ou étaient en cours de réalisation à la date du 31 mai 2020. Dans le domaine de l’intervention, l’ANPE a pu atteindre un taux de réalisation de 20,0%. Quant à la promotion de l’emploi, les exécutions et les activités en cours d’exécution atteignent 31,6%. La coopération et la migration arrivent en tête avec 37,5% d’activités réalisées ou qui étaient en cours d’exécution à la date du 31 mai 2020.
Rappelons que la promotion de l’auto-emploi « s’inscrit dans le cadre du renforcement du tissu socio-économique ». Son but est d’ « encourager le financement des initiatives individuelles et collectives de création de PME/PMI, des TPE, des AGR et à valoriser leurs capacités ». À y regarder de plus près, on se rend compte que « l’auto-emploi est une solution alternative crédible à la réduction du chômage et du sous-emploi ».
La rédaction
Source : Le Pays