Une semaine après l’adoption de la nouvelle loi électorale par les membres du Conseil national de Transition. Sans surprise, le Président de la Transition a promulgué dans le journal officiel la nouvelle loi électorale.
« Promulgue, ne promulguera pas », cette question était sur toutes les lèvres après l’adoption du texte par le Conseil national de Transition. Après une semaine de bataille médiatique entre les partisans du texte initial soumis par le gouvernement Maïga et les détracteurs du texte amendé par le CNT. En cette fin de semaine, le Président Assimi s’est assumé en promulguant la nouvelle loi électorale. Une nouvelle loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires à celle de la loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 modifiée par la loi n°2018-014 du 23 avril 2018 portant loi électorale.
Avant la promulgation à l’issue du Conseil des ministres, le Président de la Transition a pris note des axes et de la méthodologie d’élaboration du chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi que de celui des élections. Cette méthodologie, basée sur la recherche de l’inclusivité et du consensus. En suite le Président a instruit le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en collaboration avec le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, de rencontrer les partis politiques et les organisations de la société civile pour échanger sur le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi celui des élections.
Cette promulgation fait suite à la visite du médiateur de la Cédéao pour le Mali à une semaine du sommet des Chefs d’Etat de la Cédéao qui demandent un chronogramme détaillé pour la levée de sanctions.
Ousmane Mahamane
Source: Mali Tribune