Quand Poutine préfère le retour du rideau de fer

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Vladimir Poutine le président de la Russie
Vladimir Poutine le président de la Russie

L’URSS sous sanction avait réalisé des exploits. Telle était en substance la réaction du président russe, Vladimir Poutine, à la salve de mesures de rétorsion que son pays subit de plein fouet depuis de déclenchement de son offensive en Ukraine. En réplique aux bombardements russes contre ce pays, l’Occident et l’OTAN se sont réservés d’entrer en guerre, mais en sévissant par des privations à rappeler les rapports entre l’Occident et  l’Union soviétique sous la guerre froide. Pas d’échanges commerciaux, finie la délocalisation des firmes européennes et américaines en Russie dont la population est  sevrée de tout ce qui le rapproche de l’ancien ennemi. Ce n’est pas tout. Par delà le sevrage occidental, les Russes ont également effectué un brutal retour à l’ère de l’ogre liberticide car, bellicisme oblige, ils sont désormais coupés du reste du monde par la censure. En atteste l’inaccessibilité de tous les médias d’envergure planétaire, de crainte d’alimenter une dissidence interne contre l’intervention en Ukraine. En définitive, le rideau de fer, brisé en 1989 avec la chute du mur de Berlin, est à nouveau érigé et risque de demeurer pendant longtemps la ligne de fracture entre Moscou et l’Occident. «Un nouveau tournant » pour paraphraser le président américain Joe Biden, qui  ne semble guère déranger outre mesure son homologue russe.

Selon le ministère de la santé la chaleur n’influe pas sur le Covid

La Covid, on en parle de moins en moins à travers la planète, tandis qu’au Mali on ne l’évoque que par simple conformité. En dehors des statistiques  quotidiennes que peu de gens considèrent, les autorités n’en font cas qu’une fois par semaine, à travers le bilan hebdomadaire qu’en dresse la ministre de la santé à chaque Conseil des ministres. Il en ressort une courbe ascendante de cas de contaminations assez inquiétante pour inspirer aux hautes autorités une mise en garde constante par rapport au respect des mesures de barrière. Seulement voilà : la hausse du nombre de cas n’a jamais été aussi fulgurante qu’avec la hausse des températures et l’avènement de la période caniculaire au Mali. On eut dit que sous nos cieux, à la différence des autres, la chaleur n’est pas un facteur déterminant dans la propagation du virus de la Covid -19.

Avec plus de 30 milliards par mois, la Douane fait des merveilles

Avec les services d’impôts, les douanes constituent l’un des rares espoirs de survie des finances publiques maliennes malmenées par la fermeture des frontières consécutive aux sanctions de la CEDEAO. Pour déjouer les mesures drastiques de la sous-région, les hautes autorités ont mis les bouchées en activant des solutions alternatives qui passent par les ports de Guinée Conakry et de Nouakchott. Les ressources ne coulent pas à flot depuis, mais les nouvelles ailes que la douane a retrouvées, grâce au Dg Konaté, sont loin d’être brisées pour autant. Et pour cause, le service n’engrange certes que la moitié des records mensuels établis l’année dernière, mais les observateurs conviennent qu’il s’agit déjà d’un exploit inattendu et inespéré au regard de l’ampleur des restrictions imposées par les autorités sous-régionales aux échanges commerciaux extérieurs du Mali. Il nous revient de bonne source que le DG Amadou Konaté et ses hommes tiennent la dragée haute aux obstacles et arrivent à réaliser mensuellement la bagatelle de 30 milliards de nos francs, soit la moitié du record des 60 milliards réalisés pendant le dernier trimestre de l’exercice écoulé. Comme quoi, on peut s’attendre à un surpassement inédit en cas de levée des sanctions de la CEDEAO.

Rassemblées par la Rédaction

Source: Le Témoin

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