Dépassé par le cours des événements et gênée jusqu’aux entournures par une perte progressive de contrôle sur ses troupes au RPM, l’ancien ministre Bocari Tréta a plus à gagner en tirant les enseignements de certains épisodes qui ne relèvent point du hasard. Et pour cause, en plus d’un leadership malmené et disputé par ses protégés d’hier, le président des Tisserand découvre chaque jour par des signaux et clins d’œil très expressifs son statut de président par défaut.
La série a débuté par son éviction du gouvernement au moment où il aspirait à de plus hautes dignités et s’est poursuivie avec un isolement évident lors de la campagne de réélection du président de la République. Comme si cela ne suffisait pas, la banalisation du successeur d’IBK à la tête du BPN a été poussée jusqu’à la contestation de son appartenance à la Commune V où sa candidature a été sabordée par un protégé qu’il a lui-même accueilli et entretenu au sein du RPM. BocariTréta en est ainsi réduit à devenir un Juif errant sans point de chute convenable pour ses aspirations parlementaires.
Les législatives démarrent ainsi en laissant le président du RPM sur le carreau visiblement parce que ses prétentions au perchoir devaient être étouffées dès l’étape de la candidature. Sauf que la manœuvre devait passer par des méthodes qui ôtent toute autorité et sabordent la notoriété du président du plus grand parti du pays.
La Rédaction
Source : Le Témoin