Recomposition du paysage politique : L’Adéma Pasj retrouve-t-il ses lettres de noblesse ?

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Lors d'une conférence de l'ADEMA Pasj ( image d'archive )
Lors d'une conférence de l'ADEMA Pasj ( image d'archive )

Depuis la fin des deux mandats d’Alpha Oumar Konaré, l’Adéma Pasj est devenu la plus jolie demoiselle qui par son charme décide du sort des combattants. Ainsi, en a-t-il décidé en 2002 avec des défections pour ATT contre son propre candidat Soumi champion. Ensuite en 2013, il a trahi son serment pour se rallier à IBK pour encore barrer la route à Soumi champion. Le score des législatives va-t-il lui donner de réelles ambitions pour le retour aux affaires ? Certainement. Mais, comment et avec quel porte-étendard ?

Au sortir des législatives avec des résultats encore provisoires, le parti africain pour la solidarité et la justice est revenu au galop et s’est classé 2ème. Du coup, l’Adéma Pasj (originel avec Adéma Pasj, Rpm et Urd) se taillent la part du lion avec 84 députés. Finalement, l’on peut imaginer que le Pasj est en train de retrouver ses lettres de noblesse.

L’appétit venant en mangeant, il faut se dire que le parti sera requinqué. Il va alors se fixer des objectifs. D’abord, au sein de la nouvelle Assemblée. Ensuite, dans la composition du nouveau gouvernement. Et enfin, il va chercher à consolider ses acquis pour mieux aborder 2023 pour la présidentielle. Sachant que le président sortant ne peut plus se représenter. Maintenant, il s’agit de trouver la bonne manière pour se hisser au sommet de l’État. De ce fait, le choix de l’homme providentiel est très important. Déjà, l’actuel président est out. Il n’est pas représentatif et n’a aucun crédit pour pouvoir battre les potentiels candidats (si Dieu nous donne longue vie) qui se dresseront sur sa route. Alors, sans langue de bois, le travail doit bien commencer avec certitude et sans démagogie.

En outre, il faut dire que depuis son arrivée au pouvoir en 2013, le président IBK a tenté de recoller les morceaux de l’Adéma Pasj. Mais, face aux ambitions des uns et des autres, la lettre n’a pas pu franchir la poste. Elle est restée une lettre morte. N’étant plus partant pour Koulouba et au vu des résultats provisoires des législatives, faut-il rêver à une retrouvaille des acteurs de 1991 ?

Attendons de voir !

Boubacar DABO

Source : Zénith Balé

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