Réconciliation nationale : Le ministre Ismaël WAGUÉ prône la paix et le pardon à Gao

0
84
Colonel Ismaël Wagué, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale
Colonel Ismaël Wagué, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale

En visite le 28 octobre 2021 à Gao, dans la cité des Askias, le ministre de la réconciliation le colonel major Ismaël WAGUÉ a appelé à l’apaisement. Il a prôné l’amour entre les différentes parties prenantes du conflit pour fédérer les énergies, dans un climat de paix, en faveur du développement du pays.

Le ministre de la réconciliation le colonel major Ismaël WAGUÉ s’est rendu 28 octobre 2021 à Gao. Il fut accueilli solennellement par les officiels gouvernementaux et municipaux. Cette mission en zone sensible revêtait trois objectifs cruciaux. Il s’agissait d’abord pour le ministre d’exprimer la courtoisie traditionnelle, l’empathie, la compassion et les condoléances de sa personne et de l’État aux victimes de ce conflit en général. Une attention particulière fut accordée aux illustres familles SONGHAÏ et ARMA fondatrices de la cité des Askia et détentrices de la chefferie traditionnelle.

Par ailleurs, le colonel major Ismaël WAGUÉ rencontra les différents belligérants et parties prenantes du conflit (sédentaires, arabes, tamasheq,). Avec une sagesse inspirée de l’empereur Askia Mohammed, le ministre écouta avec attention et perspicacité les doléances, les solutions et les critiques les plus virulentes des différents intervenants. Enfin, Le colonel major Ismaël WAGUÉ a reconnu des concessions et compromis que l’état a fait dans le cadre de la réconciliation. Il rappelle que ces actions difficiles et délicates engagent la responsabilité des acteurs auxquels furent délégués certains rôles capitaux.

En outre, le ministre n’a eu de cesse de rappeler à nos frères et sœurs l’importance de construire une société de paix, de pardon, de cohésion nationale et de réconciliation ; ceci malgré nos différences ethniques, religieuses et sociales.

Source : Le Républicain

Laisser votre commentaire