Afin de combler le fossé du manque d’effectif à la police nationale et de permettre à la police de relever les énormes défis de l’heure, un recrutement spécial est en cours. Le Directeur général adjoint de la police nationale du Mali, l’inspecteur général Moussa Boubacar Mariko, a animé un point de presse le mercredi 05 août 2020 à la Direction générale de la police afin de faire la lumière sur le recrutement spécial en cours tout en informant que la transparence est la règle édictée pour laisser à la touche tous ceux qui ne sont pas aptes à porter l’uniforme de la police.
Ces derniers temps, les recrutements au sein de la police ont fait couler beaucoup d’encres et de salives. Les responsables de la police ont jugé nécessaire de ne plus laisser planer de doute dans la tête des Maliens concernant la façon d’enrôler les nouveaux agents. Selon le Directeur général adjoint de la police nationale, l’inspecteur général Moussa Boubacar Mariko, ce recrutement spécial sera fait sur la base du concours de 2018. Il a indiqué que ce sont les candidats qui avaient été déclarés admissibles à la visite médicale qui sont concernés par ce recrutement spécial. Le Directeur général adjoint de la police a aussi informé qu’ils ont mis en place deux sous commissions : une sous commission médicale et une sous commission entretien oral, dans le but de ne pas laisser filer entre les mailles du filet des agents inaptes à exercer la fonction. Il a, en outre, indiqué que tout est mis en œuvre afin que le recrutement se passe dans les règles de l’art. « Sur 2467 dossiers, 1774 ont été déclarés aptes à suivre la formation, 624 déclarés inaptes et 67 absents. Nous ferons tout pour avoir des policiers aptes pour le maintien d’ordre ; nos portes restent ouvertes aux éventuels plaignants qui ne seraient pas d’accord avec les résultats de nos tests », a informé le Directeur général adjoint de la police avant de déclarer qu’il n’est pas exclu de ne pas encore réduire cet effectif, car des examens complémentaires seront effectués pour éviter tout désagrément. « De nouveaux commissariats doivent être ouverts dans plusieurs localités du pays et nous avons besoin d’effectif pour le maintien d’ordre », a prévenu l’inspecteur général tout en mentionnant que les recrutements continueront jusqu’en 2021 et que ceux qui n’ont pas été recrutés peuvent postuler encore s’ils sont aptes à exercer le métier. Enfin, le Directeur général adjoint de la police a insisté sur la transparence dans ce recrutement spécial ainsi que les autres recrutements pour étoffer l’effectif de la police par des agents aptes à relever les défis de l’heure.
Moussa Samba Diallo
Source: Lerepublicainmali