Une délégation de haut niveau des Nation unies, conduite par le Secrétaire général adjoint de l’ONU, responsable des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a eu une séance de travail, lundi dernier, à la Primature avec le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga, élargie à plusieurs membres du gouvernement. La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger était au centre des échanges lors de cette importante rencontre à l’issue de laquelle le Secrétaire général adjoint de l’ONU, responsable des opérations de maintien de la paix a fait part de ses sentiments.
Jean-Pierre Lacroix a confié à la presse que la rencontre fut l’occasion pour la délégation de réaffirmer «son soutien total aux efforts du Mali et sa détermination à continuer pour appuyer ces efforts visant le retour de la paix et de la stabilité ainsi qu’à surmonter des défis». «C’est un moment important pour le Mali, au lendemain de l’élection présidentielle, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre même s’il y a des défis pour le pays : mise en œuvre de l’Accord de paix ; défis liés à la situation dans le Centre», a relevé le diplomate onusien.
Pour sa part, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a expliqué qu’au cours de la réunion, le chef du gouvernement a rappelé les engagements qui sont ceux du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’Accord de paix. A ce propos, Tiéna Coulibaly a annoncé que très prochainement, de nouvelles directives seront données pour redynamiser la mise en œuvre de cet Accord. «Il a été expliqué à M. Lacroix tout ce que le gouvernement a fait au titre du programme de sécurisation des régions du Centre, autour de la mise en place des autorités intérimaires, autour du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR)», a précisé Tiéna Coulibaly.
En outre, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a souligné que Jean-Pierre Lacroix et Soumeylou Boubèye Maïga se sont félicités des bonnes relations entre les Nations unies et le Mali dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, et tout particulièrement des efforts de la MINUSMA. Il a indiqué que le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé que six mois après l’investiture du président de la République, une réunion spéciale sera organisée sur le Mali. «C’est une identité de vues qui a été constatée entre les deux parties dont tout le monde se réjouit», a-t-il conclu.
Source AMAP